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Gouvernement

Marche contre l'antisémitisme: la Première ministre dénonce les "postures" de LFI et du RN

La Première ministre Elisabeth Borne lors d'une séance de questions au gouvernement, le 17 octobre 2023 à l'Assemblée, à Paris

La Première ministre Elisabeth Borne lors d'une séance de questions au gouvernement, le 17 octobre 2023 à l'Assemblée, à Paris - JULIEN DE ROSA

Élisabeth Borne sera présente ce dimanche 12 novembre pour la "marche civique contre l'antisémitisme". Elle dénonce cependant la présence du RN et déplore l'absence de LFI.

La Première ministre Élisabeth Borne dénonce ce dimanche 12 novembre les "postures" de LFI et du RN en lien avec la "marche civique contre l'antisémitisme", initiée par la présidente de l'Assemblée nationale et le président du Sénat, et à laquelle elle participera.

"Les postures n’ont pas leur place dans ce moment grave. L’absence de La France Insoumise parle d’elle-même. La présence du Rassemblement National ne trompe personne", estime-t-elle sur X (anciennement Twitter).

La cheffe du gouvernement confirme par ailleurs qu'elle présente cet après-midi à la marche "pour les valeurs de la République et contre l’antisémitisme, car ce combat est vital pour notre cohésion nationale", comme l'avait annoncé cette semaine le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

Une vingtaine de ministres présents, sans Macron

Cette marche, initiée par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, se veut une réponse à l'explosion du nombre d'actes hostiles aux Juifs depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire qui a suivi.

Elle divise cependant la classe politique, notamment en raison de la présence du Rassemblement national et de Reconquête. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a notamment dénoncé la présence d'un "politique créé par les héritiers de Vichy". "Ce n'est "pas de l'unité mais de l'indécence", a-t-il jugé dans Le Parisien samedi.

Environ 25 ministres devraient marcher dimanche à Paris et une dizaine en province, selon Matignon. Le président Emmanuel Macron ne sera pas présent en revanche, mais a publié samedi une lettre aux Français dans laquelle il déplore "l'insupportable résurgence d'un antisémitisme débridé".

J.D. avec AFP