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Gouvernement

Élisabeth Borne assure que le gouvernement ne va pas toucher à la semaine de 35 heures

La Première ministre réagissait à la proposition d'amendement du groupe MoDem à l'Assemblée visant à revenir sur les 35 heures, dans le cadre de la réforme des retraites, alors que l'exécutif dit chercher à faire des économies.

La réponse est claire. Dans ses vœux adressés à la presse prononcés ce lundi, Élisabeth Borne a réagi à l'amendement envisagé par les députés Modem et visant à revoir à la hausse le temps de travail hebdomadaire.

"Le gouvernement n’a aucune intention d’ouvrir un débat sur les 35 heures", a lancé la Première ministre.

De 35 à 35,5 heures

Élisabeth Borne faisait notamment référence à l'information du Figaro selon laquelle des députés Modem veulent déposer un amendement pour revenir sur la semaine de 35 heures. Ils souhaiteraient ainsi augmenter la durée hebdomadaire de travail, afin qu'elle passe à 35,5 heures, notamment pour financer le régime des retraites.

"Il y a beaucoup de réflexion et de créativité au sein de la majorité et notamment au Modem", a affirmé en riant la cheffe du gouvernement.

"Il y a certains Français qui souhaitent travailler davantage pour partir plus tôt à la retraite ou gagner davantage, c’est le sens du compte épargne temps universel, et je souhaite que les débats reprennent vite sur cette question. Je remercie le Modem de me donner l’occasion de rappeler cette belle proposition", a-t-elle ajouté.

Déjà "un chantier" sur les retraites

Cette mesure a également été écartée par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce dimanche sur BFMTV. "On n'a pas vocation à revenir sur le système des 35h", avait-il affirmé à notre micro.

"Je serais plutôt enclin à ne pas ouvrir le chantier du temps de travail hebdomadaire au moment où on est déjà dans un chantier qui concerne les retraites", avait-il ainsi complété.

Selon Le Figaro, l'idée est loin de faire l'unanimité dans les rangs de la majorité, au moment où plusieurs élus de la Macronie ont publiquement annoncé ne pas pouvoir voter le texte de la réforme des retraites.

Salomé Robles