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Gouvernement

Départementales: Valls en campagne sur le marché de Rennes

Manuel Valls sur le marché à Rennes, 28 février 2015.

Manuel Valls sur le marché à Rennes, 28 février 2015. - Georges Gobet - AFP

Le Premier ministre a dégusté de nombreuses spécialités locales sur le marché de Rennes. Il poursuivait la campagne pour les élections départementales.

Le premier ministre Manuel Valls a poursuivi sa campagne pour les élections départementales des 22 et 29 mars, samedi matin en visitant un marché du centre-ville de Rennes, en compagnie de la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et de la maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré.

Après avoir bu un thé au bar "les trois couleurs" au bas de la Place des Lices où se tient chaque samedi le très fréquenté marché alimentaire de Rennes, le 2e en importance de France, le Premier ministre a déambulé pendant plus d'une demi-heure parmi les étals de fruits et légumes et de poisson.

Escorté par un imposant service de sécurité et de nombreux journalistes, Manuel Valls s'est arrêté devant de nombreux étals, s'enquérant auprès des commerçants de leur situation et serrant les mains des chalands, parfois surpris de sa présence mais ne manifestant ni enthousiasme ni animosité visibles.

La gauche en difficulté

"L'accueil n'est jamais mauvais sur un marché et on y sent toujours des choses", a commenté le Premier ministre qui s'est prêté volontiers au jeu des selfies. Il a également sacrifié aux traditions locales en dégustant un kouing-amann, un gâteau breton au beurre, et une galette saucisse, une spécialité d'Ille-et-Vilaine très courue sur le marché de Rennes.

Interrogé par les journalistes, Manuel Valls a rappelé "l'importance" du scrutin départemental de mars. "La démocratie est trop fragile pour qu'on ne la conforte pas à chaque scrutin", a-t-il dit. Manuel Valls avait fait son premier meeting de campagne jeudi à Palaja dans l'Aude puis un deuxième vendredi soir à Betton une petite commune à l'est de Rennes.

Une "dizaine" de déplacements sont prévus dans les prochaine semaines, alternant meetings et visites de terrain. Entre 30 et 40 départements sur 101 sont susceptibles de basculer à droite, selon un décompte de l'AFP. La gauche, qui avait atteint son point le plus haut en 2011 -elle dirige aujourd'hui 61 départements- ne semble pas en mesure d'en gagner un seul.

A. D. avec AFP