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Gouvernement

Départementales: à Rennes, Valls entre en guerre contre "l'abstention"

Le Premier ministre Manuel Valls a appelé les électeurs, vendredi à Betton, en Ille-et-Vilaine, à ne pas choisir le "fléau" de l'abstention et à voter pour "la gauche qui agit dans la réalité et qui change la vie de nos concitoyens".

Le Premier ministre Manuel Valls a appelé les électeurs, vendredi à Betton, en Ille-et-Vilaine, à ne pas choisir le "fléau" de l'abstention et à voter pour "la gauche qui agit dans la réalité et qui change la vie de nos concitoyens". - Georges Gobet - AFP

Le Premier ministre Manuel Valls a appelé les électeurs, ce vendredi à Betton, en Ille-et-Vilaine, à ne pas choisir le "fléau" de l'abstention et à voter pour "la gauche qui agit dans la réalité et qui change la vie de nos concitoyens".

Après avoir fait de l'extrême droite sa principale cible, il s'attaque désormais au "fléau" de l'abstention. Manuel Valls a appelé ce vendredi soir à Betton, non loin de Rennes en Ille-et-Vilaine, ses électeurs à ne pas choisir le "fléau" de l'abstentionnisme et à voter pour "la gauche qui agit dans la réalité et qui change la vie de nos concitoyens".

Pour son second meeting de la campagne des élections départementales des 22 et 29 mars, le Premier ministre, entouré de trois ministres, Najat Vallaud-Belkacem, Stéphane Le Foll et Jean-Yves Le Drian, avait choisi une localité de la périphérie rennaise, où il a longuement défendu l'action de son gouvernement.

A ceux qui "autoproclament leur vision de la gauche", le chef du gouvernement a opposé la gauche qui "veut changer dans la réalité le pays, qui ne discourt pas et qui change la vie de nos concitoyens", "la gauche efficace qui redonne confiance dans l'action publique par les résultats qu'elle obtient" tout en étant fidèle, selon lui, à ses valeurs.

Être "fiers" de l'action socialiste

Soulignant l'importance du scrutin départemental pour que "le mouvement de réforme s'amplifie", il a affiché sa détermination à poursuivre dans la voie tracée par son gouvernement, sous la houlette du président de la République, estimant qu'elle commence à donner ses "premiers résultats".

Appelant les socialistes à être "fiers" de cette action, il s'est félicité que "jamais la gauche n'a été aussi crédible dans la sécurité, sécurité publique et sécurité d'Etat, et vu dans les derniers chiffres du chômage un "encouragement à poursuivre le travail" et la politique de soutien aux entreprises. Manuel Valls a notamment défendu la loi Macron et ses "mesures de croissance et de justice (...) sans jamais porter atteinte aux droits des salariés".

L'occasion pour lui de tacler à nouveau les "frondeurs" du PS par un salut appuyé aux parlementaires bretons qui "soutiennent le gouvernement avec le sens de la loyauté et de la responsabilité, qui est un mot essentiel". "Sans unité et sans rassemblement, pas de projet de gauche qui puisse aboutir dans notre pays", a-t-il dit.

"Voter est un devoir"

Le Premier ministre a également mis en garde contre l'abstention qui "est un fléau, car c'est aussi laisser les extrêmes avancer leurs mauvaises solutions". "Voter est un devoir. Ne vous dérobez pas et venez voter pour la République et la démocratie", a-t-il lancé aux électeurs.

Comme la veille, lors d'un déplacement dans l'Aude, M. Valls a appelé à ne pas céder aux "sirènes de l'extrémisme" et aux "idées irréalistes et insensées" du Front national.

"Ce qui est aussi en jeu (aux départementales) c'est notre modèle de société", a-t-il dit, "c'est choisir entre un modèle autoritaire qui tourne le dos aux valeurs de la France, et celui d'une France forte et juste, qui rappelle les règles mais est généreuse, qui est bienveillante pour tous les enfants de la République", a-t-il déclaré.

Jé. M. avec AFP