Mort de Thomas à Crépol: Jordan Bardella appelle à un "sursaut sécuritaire, politique et migratoire"

Le président du Rassemblement national a estimé ce jeudi soir sur BFMTV que la France "vit un état d'urgence sécuritaire sans précédent".

"La bascule est à portée de main". Jordan Bardella appelle ce 30 novembre à un "sursaut sécuritaire, politique et migratoire" après la mort il y a deux semaines du jeune Thomas à Crépol lors d'une fête de village.

Le président du Rassemblement national a également dénoncé sur BFMTV une "perte de l'autorité dans la société".

Jordan Bardella dit "craindre que nous soyions aujourd'hui sur une ligne de crête alors que la France vit un état d'urgence sécuritaire sans précédent".

Ultradroite : le renseignement inquiet - 28/11

2:40

Dupond-Moretti, un "chef de gang"

Le président du Rassemblement national affirme par ailleurs qu'"il est encore possible de rétablir l'autorité de l'État, de rétablir la paix civile dans notre société, mais que cette volonté politique incombe un changement total de la politique policière, judiciaire, migratoire qui est conduite dans notre société".

"Je pense qu'on ne changera pas les choses avec les gens qui nous ont conduit aujourd'hui dans la situation que nous sommes", a encore estimé Jordan Bardella.

Le week-end dernier, des rassemblements violents organisés par l'ultradroite ont eu lieu à Romans-sur-Isère (Drôme) en réaction à la mort du jeune Thomas à Crépol dans le même département.

Alors que le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a accusé sur BFMTV le Rassemblement national d'"exploiter le drame" et de "racialiser" la mort de Thomas, Jordan Bardella lui reproche ce jeudi soir "de se comporter comme un chef de gang" qui "passe son temps à insulter, à injurier [...] des gens qui depuis des années critiques les dérives du laxisme judiciaire".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV