BFMTV
Politique
en direct

EN DIRECT - Avant la COP26, Emmanuel Macron se dit lui-même "inquiet" de l'urgence climatique

Emmanuel Macron, dimanche 31 octobre, lors d'une conférence de presse en clôture du G20 à Rome

Emmanuel Macron, dimanche 31 octobre, lors d'une conférence de presse en clôture du G20 à Rome - BFMTV

Le président de la République a tenu une conférence de presse, ce dimanche, en clôture du G20 à Rome.

Fin du live

Merci à toutes et tous d'avoir suivi le live politique de ce dimanche, à très bientôt !

Crise de la pêche: "il devrait y avoir une négociation bilatérale complète" entre la France et l'Angleterre, juge Dupont-Aignan

"Depuis le départ, Macron ne reconnaît pas le Brexit", déplore le candidat de Debout la France pour la présidentielle.

"Il devrait y avoir une négociation bilatérale complète", juge Nicolas Dupont-Aignan au sujet de la crise de la pêche, estimant que l'Union européenne a pour "arrière-pensée" de "punir" la Grande Bretagne.

Le candidat explique toutefois ne pas être "pour le Frexit" mais davantage pour "une renégociation [des traités], pour lutter contre ce qu'il évalue être une "paralysie" de la France.

Chasse: "les écolos, ils nous emmerdent" lâche Dupont-Aignan

"Les écolos, ils nous emmerdent" assure Nicolas Dupont-Aignan, invité ce dimanche de BFMTV. Le candidat écologiste Yannick Jadot a proposé vendredi d'interdire la pratique de la chasse les week-ends et durant les vacances scolaires. "C’est l’exemple des polémiques de diversion qui n’ont pas grand intérêt", poursuit-il.

"Je pense que les chasseurs contribuent à la protection de l’environnement, j’en ai assez qu’on accable toujours les chasseurs", insiste le candidat de Debout la France. Avant de nuancer : "je suis convaincu qu’on peut réconcilier les deux [les défenseurs de la chasse et les protecteurs de l'environnement]."

Pour Dupont-Aignan, la question de la chasse est un non-sujet. "En province, on m’a parlé de la fermeture des lits d’hôpitaux et du manque de médecins", avance-t-il.

"Il n'y a pas d'incarnation [à gauche] qui permet d'avoir l'espérance d'être au second tour" regrette Hollande

"Ce n'est pas parce que la gauche présente plusieurs candidats qu'il y a un problème, c'est parce qu'il n'y a pas une candidature qui émerge de cette gauche-là", regrette l'ancien président socialiste dans l'émission On est en direct ce samedi sur France 2. Et de prendre pour exemple François Miterrand, et lui-même.

"Il n'y a pas d'incarnation [à gauche] qui permet d'avoir l'espérance d'être au second tour" déplore François Hollande au sujet du puzzle de la gauche.

Avec sept candidats, dont Jean-Luc Mélenchon, le socialiste ne voit pas d'union possible. "Est-ce que cette gauche-là peut gouverner ensemble ? Non c'est difficile", pointe-t-il.

"Sortir de l'Europe, sortir de l'alliance atlantique, sortir du nucléaire, ça fait beaucoup de sorties et pas beaucoup d'entrées", raille François Hollande, au sujet du candidat de la France Insoumise.

Les pays du G20 arrêteront "tout financement international du charbon à l'étranger d'ici la fin de l'année", se félicite Macron

Les pays du G20 arrêteront "tout financement international du charbon à l'étranger d'ici la fin de l'année" et engageront "la transition de tout pays membre vers des énergies décarbonées", souligne Emmanuel Macron.

Le président français pointe le principal risque à l'issue de la crise du Covid : avoir "une fracture Nord-Sud" sur les financements en vue des objectifs climatiques.

"Tout le travail va être de continuer à obtenir des efforts supplémentaires de la Chine et d'autres émergents, la Russie en particulier, pour pouvoir tenir cet agenda", ajoute-t-il.

Urgence climatique : "je suis moi-même inquiet" assure Macron

"J'entends tous les discours alarmistes autour de ces sujets, je suis moi-même inquiet", reconnaît le président français, en clôture du sommet du G20 à Rome.

"Malgré les tensions (...) le G20 a permis de recréer des convergences en vue de Glasgow [où se tiendra la COP26]", tient à rassurer Emmanuel Macron.

Le président s'est félicité d'avoir vu l'Union européenne réhausser les engagements pour 2030 et s'accorder autour d'un objectif de neutralité carbone pour 2050. Avant de rappeler que les Etats-Unis ont aussi ré-adhéré aux accords de Paris, rejoints par la Turquie et la Russie.

Pécresse, Barnier, Bertrand, Juvin, Ciotti... Qui soutient qui en vue du congrès LR?

Les candidats à l’investiture de la droite pour la présidentielle s'affrontent pour afficher le plus de soutiens d'élus.

Si Michel Barnier est en tête en nombre de parlementaires, Valérie Pécresse peut se vanter d’afficher des soutiens sarkozystes de poids. Le dernier en date : l’ex-ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, qui la décrit comme "tenace, coriace et efficace" dans le JDD de ce dimanche.

Plus d'informations à retrouver dans notre article.

Hidalgo ne veut pas débattre avec le "guignol" Zemmour

La candidate socialiste a expliqué, alors qu'elle était interrogée sur le plateau du "Grand Jury" de RTL-LCI-Le Figaro, qu'elle ne souhaitait pas débattre avec Eric Zemmour. Elle s'est d'ailleurs étonnée qu'il n'y ait pas de "manifestations" contre le polémiste.

"Je ne débats pas avec un négationniste, je ne débats pas avec un raciste et je ne débats pas avec cette personne-là qui est en train de bafouer et de piétiner ce qui est l'histoire de notre pays, ce qui est sa grandeur et ce que sont ses valeurs", s'est-elle exprimée.

Toutefois, si Eric Zemmour devenait candidat à la présidentielle et si un débat était organisé entre tous les prétendants, Anne Hidalgo y participerait, a-t-elle précisé.

Drogue: Hidalgo enjoint à une "grande campagne de prévention"

Alors que la capitale fait face à des problématiques liées à la consommation de crack, la maire de Paris regrette les lacunes en termes de prévention visant les addictions. Elle souhaite particulièrement cibler les jeunes populations: "Pour que la prévention soit efficace, il faut qu'elle soit menée dans les écoles, dans les collèges, dans les lycées...", a-t-elle énuméré.

Quant à la thématique de la légalisation du cannabis, la candidate socialiste a assuré qu'il s'agit d'un sujet "posé sur la table, sur lequel nous aurons à faire des propositions".

Sécurité: Hidalgo plaide pour plus d'effectifs

En réaction aux menaces inscrites sur certains murs de la commune de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) à l'encontre des forces de l'ordre, découverts ce vendredi, la candidate du Parti socialiste a estimé que les policiers étaient "indispensables" et des "piliers de la République". Afin de les soutenir, elle a mis en exergue la nécessité d'avoir "beaucoup plus de policiers, et mieux formés", apportant un chiffre de 10 000 recrutements "dans les prochaines années".

Anne Hidalgo a par ailleurs pointé le "continuum entre police municipale et police nationale" qui doit se tisser afin de "permettre d'assurer une police de proximité".

Hidalgo exclut de se désister quoiqu'il arrive

Invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI ce dimanche, Anne Hidalgo a assuré "vouloir faire réussir la gauche", dont elle sera bel et bien la figure lors de l'échéance présidentielle de 2022. La candidate socialiste a asséné qu'il y "aura un bulletin Anne Hidalgo" dans les bureaux de vote, en sa qualité de candidate "portée par un courant politique qui doit se reconstruire", à savoir "le camp social-démocrate".

"Si c'est Eric Zemmour ou Marine Le Pen au second tour, Emmanuel Macron gagne avec 20 points d'avance", juge Xavier Bertrand

Xavier Bertrand a porté son propos sur Eric Zemmour. "Le président de la République est content tant qu’on parle d’Eric Zemmour !" a-t-il jugé, ajoutant:

"Il avait imaginé mettre en scène son opposition avec madame Le Pen, en se disant que c’était sa seule chance d’être réélu."

Il a alors posé: "Si c’est Eric Zemmour ou Marine Le Pen, il y a 20 points d’avance pour le sortant. Si c’est moi c’est entre zéro et quatre points." "Je suis le seul à pouvoir mettre un terme au mandat d’Emmanuel Macron", a-t-il encore insisté.

"Je veux une prime au travail": Bertrand veut garantir 1500 euros par mois pour les Français travaillant à temps complet

En ce qui concerne le pouvoir d'achat, Xavier Bertrand préconise, non une augmentation du SMIC, mais l'instauration d'une prime au travail à l'attention des Français travaillant à templs complet. "Pas moins de 1500 e par mois pour un Français travaillant à temps complet", a-t-il promis, assurant que la mesure ne coûterait rien à l'employeur.

Xavier Bertrand s'engage à "revenir" sur la réduction du nucléaire à 50% de la production d'énergie s'il est élu

"Ces satanées éoliennes vont remplacer le nucléaire? Certainement pas", a poursuivi Xavier Bertrand. Il a alors lancé: "Si je suis élu, je reviendrai sur l’objectif de réduction de la part du nucléaire à 50% je développerai même la filière".

Bertrand affirme qu'il "y a trop d'éoliennes"

"Basta!" Xavier Bertrand a esuimé qu'il y avait "trop d'éoliennes" en France, les accusant de "défigurer le pays" et et pointant un "développement anarchique de l'éolien".

"On va leur faire croire qu'on passe l'éponge?": Bertrand veut un discours de fermeté face aux Américains après la crise des sous-marins

Xavier Bertrand a évoqué la crise des sous-marins australiens et le rabibochage, à Rome, entre Joe Biden et Emmanuel Macron. "On va leur faire croire qu’on passe l’éponge ?" a-t-il demandé, regrettant: "La France avec Macron est de moins en moins une puissance."

Il assure qu'il aurait demandé une réunion extraordinaire de l'Otan à la place d'Emmanuel Macron en pareil cas. "Jamais je ne partagerai notre siège au Conseil de sécurité de l’ONU, ni avec l'Allemagne, ni avec l'UE", a-t-il encore promis.

Conflit franco-britannique sur la pêche: "Je réclame l'escalade", s'exclame Bertrand

Alors qu'Emmanuel Macron et Boris Johsnon ont promis une "désescalade" autour du sujet de la pêche à l'issue de leur rencontre à Rome, Xavier Bertrand a pris nettement le contrepied du chef de l'Etat: "Mais c'est moi qui réclame l'escalade!".

"Les Britanniques n'entendent que ce langage", a-t-il ajouté estimant q'un "bras de fer" était nécessaire.

Bertrand se prononce pour l'établissement de la majorité pénale "à 15 ans"

Interrogé par Jean-Baptiste Boursier, Xavier Bertrand a par ailleurs affirmé qu'il fallait fixer la majorité pénale "à 15 ans". "Le magistrat pourra très bien retenir l’âge mais je veux qu’on encourt les mêmes conséquences", a-t-il précisé. Retrouvez son intervention en vidéo.

"L'hypocrisie britannique est sans pareille": Bertrand veut renégocier les accords du Touquet pour que le Royaume-Uni "change d'attitude"

Toujours au chapitre migratoire, le président du Conseil régional des Hauts-de-France a laissé parler sa colère contre les Britanniques. "Les Anglais, ça commence à bien faire", a-t-il tempêté.

"S’ils ne veulent pas faire leur travail, on dénonce les accords du Touquet", a-t-il lancé, estimant que cette dénonciation laisserait aux Britanniques 2 ans "pour changer d'attitude". "L'hypocrisie britannique est sans pareille", a-t-il encore appuyé.

Bertrand veut interdire "toute régularisation pour un mineur entré illégalement sur le territoire"

Xavier Bertrand a annoncé vouloir inclure dans le référendum qu'il souhaite tenir à l'automne 2022 une disposition visant à lutter contre l'arrivée de mineurs isolés en France. Il a ainsi proposé que "tout mineur entré illégalement en France ne puisse jamais avoir accès à une régularisation".

Xavier Bertrand veut permettre aux procureurs de prononcer eux-mêmes des sanctions allant "jusqu'à cinq ans"

Voulant une "justice dure", Xavier Bertrand a encore avancé une autre idée: "Je propose que les procureurs puissent prononcer eux-mêmes des sanctions pour des peines allant jusqu’à 5 ans de prison".

1 an de prison minimum sans sursis ni aménagement de peine: la proposition de Xavier Bertrand pour protéger les policiers

Devant les menaces et agressions dont font l'objet les policiers, Xavier Bertrand a rappelé une mesure de son programme. Proposant des "peines minimales obligatoires", il a suggéré l'instauration en pareil cas d'une condamnation automatique à "1 an de prison minimum sans sursis ni aménagement de peine".

Une réforme qui nécessiterait un changement constitutionnel. "On change la constitution, je proposerai un référendum à l’automne 2022". Cette consultation évoquerait aussi une "reprise en main de la politique migratoire" et un renforcement de la législation antiterroriste.

Menaces de mort contre les policiers: "l'impunité gangrène la société", estime Xavier Bertrand

Après que des menaces de mort ont été découvertes dans un hall d'immeuble de savigny-le-Temple, Xavier Bertrand a estimé: "La loi n'est pas appliquée, l'impunité gangrène la société".

Xavier Bertrand est tout de suite l'invité de BFM Politique

Xavier Bertrand est tout de suite sur notre plateau pour BFM Politique. Le président du Conseil régional des Hauts-de-France, candidat à la désignation de la droite pour la présidentielle, évoquera notamment le congrès LR.

Pêche: Macron et Johnson promettent "une désescalade" dans les "prochains jours", selon un communiqué de l'Elysée

Si aucun média n'était invité lors de cet entretien, l'Elysée a publié un communiqué sitôt après l'issue de la rencontre le Premier ministre britannique et le président français. Le "Château" a ainsi promis "une désescalade" dans les "prochains jours" autour du conflit sur la pêche entre les deux pays, dans un contexte post-Brexit.

Il s'agit de faire en sorte que "des mesures pratiques et opérationnelles soient prises le plus vite possible pour éviter une montée de la tension", a expliqué la présidence française après un entretien entre les deux dirigeants à Rome. Un point sera fait mardi sur la mise en oeuvre ou non de mesures de rétorsion par Paris, a précisé la même source.

Licences de pêche: Emmanuel Macron et Boris Johnson se sont parlé à Rome

Le président français Emmanuel Macron s'est entretenu dimanche matin avec le Premier ministre britannique Boris Johnson en marge du G20 à Rome, pour la première fois depuis la crise des sous-marins australiens et dans un contexte de tension entre Paris et Londres, notamment sur la pêche.

Les deux dirigeants se sont vus en tête-à-tête pendant près d'une demi-heure dans la Nuvola, le centre où se déroule le G20, au second jour du sommet. Contrairement aux autres bilatérales, aucun média n'a pu assister au début de la rencontre.

Selon Downing Street et l'Elysée, la discussion devait surtout porter sur le climat, alors que Boris Johnson et Emmanuel Macron participeront lundi à la COP26 qui s'ouvre dimanche à Glasgow, en Ecosse.

Mais ils devaient aussi évoquer les sujets de friction liés au Brexit, en premier lieu le dossier épineux de la pêche.

La France reproche au Royaume-Uni d'accorder trop peu de licences post-Brexit à ses pêcheurs. Elle a promis, faute d'amélioration, d'interdire dès mardi aux navires de pêche britanniques de débarquer leur cargaison dans les ports français et de renforcer les contrôles douaniers de camions.

Eric Zemmour: pour Fabien Roussel, il faut qu'un responsable politique "condamné pour racisme ou antisémitisme ne puisse plus se présenter à une élection"

Le candidat communiste à la présidentielle a évoqué le cas d'Eric Zemmour sur Europe 1. Et il juge souhaitable de bloquer l'éventuelle campagne de l'ex-chroniqueur de la droite dure en raison de son passif judiciaire.

"Il existe dans la loi un arsenal qui permet au juge de rendre inéligible un responsable politique qui a eu des propos racistes ou antisémites", a-t-il rappelé, notant au passage: "Eric Zemmour a été condamné par deux fois pour discrimination du fait de la religion ou de l’origine".

"Je vais déposer à l’Assemblée nationale une résolution pour inviter le gouvernement à envoyer une instruction aux magistrats pour mettre en œuvre cette disposition", a-t-il précisé, fixant ce dépôt au 2 décembre. "J’invite les groupes à la voter pour qu’enfin un responsable politique ne puisse pas se présenter à une élection quand il a été condamné pour racisme ou antisémitisme", a-t-il martelé.

"Je suis pour le débat démocratique mais je dis aussi que le racisme et l’antisémitisme ne sont pas des opinions. Ce sont des délits. Et nous avons ici un homme qui n’est pas encore candidat, fait une tournée dans toute la France avec son livre et qui a des propos, des idées racistes et antisémites", a appuyé Fabien Roussel.

Roussel veut créer une police de proximité de "30.000 hommes et femmes"

Les émeutes à Alençon ont inspiré au canddiat communiste une autre réflexion. Estimant nécessaire de reconquérir des quartiers "abandonnés par la République", il a plaidé auprès d'Europe 1 pour "la création d’une police nationale de proximité", dont il a chiffré l'effectif à "30.000 hommes et femmes statutaires, et mieux formés".

"Les policiers ont aussi besoin d’être soutenus, d’être plus nombreux", a-t-il justifié, prolongeant: "Quand l'état recule, c'est la mafia qui avance."

Fabien Roussel "inquiet" du "fossé qui se creuse entre les jeunes et la police"

C'est le candidat du Parti communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, qui était ce dimanche l'invité du Grand Rendez-Vous d'Europe 1.

Alors que l'actualité de la semaine a été marquée par des tirs de mortier visant les forces de l'ordre à Alençon, et que vendredi soir des policiers ont découvert des menaces de mort à leur encontre dans le hall d'un immeuble de Savigny-le-Temple, en Seine-et-Marne, il a lancé: "Il y a un grand soutien de la population envers ses forces de l’ordre mais il y a un fossé qui se creuse entre les jeunes et la police, et ça, ça m'inquiète."

"Il y a des violences policières (…) mais non, elles ne sont pas systémiques", a-t-il par ailleurs posé.

Sondage: 39% des Français "prêts" à voter pour Bertrand

Que les Français et les adhérents LR veuillent voir Xavier Bertrand compléter le tableau de la présidentielle est une chose, mais voteraient-ils en sa faveur pour autant ?

Ainsi, le même sondage conduit par l'IFOP pour le JDD ce dimanche a demandé à son panel s'il serait prêt à voter pour l'un ou l'autre des candidats à la désignation des Républicains lors du scrutin. Et Xavier Bertrand transforme l'essai: 39% des Français se disent "prêts" à glisser un bulletin à son nom dans l'urne le jour J contre seulement 31% à Valérie Pécresse et Michel Barnier à 29%. La cote de Philippe Juvin s'établit à 16%, tandis que celle du député élu dans les Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, s'élève à 15%.

Sondage: Xavier Bertrand confirme son statut de favori à la candidature à droite

Valérie Pécresse rallie peut-être les cadres de LR mais Xavier Bertrand conserve une longueur d'avance dans les enquêtes d'opinion menées autour de la course à la désignation de la droite en vue de la présidentielle.

Ce dimanche, dans le JDD, un sondage opéré par l'IFOP a exploré les cotes des candidats. L'étude a été conduite entre les 28 et 29 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1507 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, à travers un questionnaire autoadministré en ligne. La marge d'erreur de celui-ci est comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Lorsqu'il s'agit de savoir "qui" ils "souhaitent voir désigné candidat à la présidentielle par les adhérents LR lors du congrès du 4 décembre", les premiers intéressés citent le président du Conseil régional des Hauts-de-France pour 45% d'entre eux. Son total auprès des sympathisants de droite se porte à 35%, et 34% auprès de l'ensemble des Français.

Derrière lui, Michel Barnier fait au moins jeu égal avec Valérie Pécresse. 26% des militants opteraient même pour lui de préférence à la présidente du Conseil régional d'Île-de-France. 22% des Français de droite feraient le même choix. Seulement 21% des Français pris dans leur ensemble s'alignent sur cette position.

Valérie Pécresse concentre quant à elle les espoirs de 23% des encartés, et de 24% de nos concitoyens s'identifiant à cette famille politique. Elle suscite en revanche un pourcentage de 26% au sein de la population générale. Philippe Juvin, Eric Ciotti et Denis Payre, également candidats, sont quant à eux nettement décrochés.

Macron fait part de ses espoirs avant la COP26 et rappelle que "rien n'est jamais écrit d'avance"

Samedi soir, à Rome où il participe au G20 jusqu'à ce dimanche, Emmanuel Macron a glissé quelques mots au JDD, parus aujourd'hui dans l'hebdomadaire.

Il y a évoqué la COP26 à Glasgow, destination vers laquelle il s'envolera dans quelques heures. "Je tiens à dire que rien n’est jamais écrit avant une COP", a-t-il posé, avant ce sommet international consacré à l'écologie. "N’oublions pas qu’à Paris, en 2015, rien n’était joué à l’avance", a-t-il martelé.

Xavier Bertrand sera notre invité ce dimanche dans BFM Politique à 12h

Le président du Conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, sera notre invité dans BFM Politique ce dimanche à 12h. Candidat à la désignation de la droite à la présidentielle, et favori de la course aux yeux de l'opinion, il rencontre désormais de nouveaux enjeux: l'appareil lui préfère Valérie Pécresse, et les sympathisants font les yeux de Chimène à son autre rival, Michel Barnier. Il livrera son sentiment à notre journaliste Jean-Baptiste Boursier.

Xavier Bertrand est notre invité ce dimanche à midi.
Xavier Bertrand est notre invité ce dimanche à midi. © BFMTV

Hortefeux, Charon, Péchenard: Valérie Pécresse fait le plein de soutiens

Le JDD apporte un lot fourni de bonnes nouvelles ce dimanche à la présidente du Conseil régional d'Île-de-France en vue du congrès LR qui désignera le prétendant de la droite à la présidentielle. dans un entretien paru aujourd'hui, Brice Hortefeux, figure de la galaxie sarkozyste, lui apporte ainsi son "plein soutien", la jugeant "tenace, coriace et efficace".

Le sénateur de Paris, Pierre Charon, lui emboîte le pas dans le même hebdomadaire, osant même à avancer que Valérie Pécresse peut se "transformer en tigresse". Le soutien de Frédéric Péchenard, vice-président à la région francilienne, se confirme par ailleurs.

Bienvenue dans notre direct pour suivre l'actualité politique de ce dimanche

Bienvenue dans notre direct consacré à l'actualité politique qui s'annonce riche ce dimanche.

BFMTV.com