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Vers un gouvernement d'union nationale ? "Le compromis ce n'est pas le reniement", déclare Bruno Le Maire

Bruno Le Maire sur RMC et BFMTV le 27 juin 2022

Bruno Le Maire sur RMC et BFMTV le 27 juin 2022 - RMC

Pour la Première ministre, la semaine s'annonce compliquée et la marge de manœuvre, étroite. Les Républicains refusent toujours de servir de "béquille au pouvoir", les écologistes assurent qu'ils ne rejoindront pas non plus la majorité présidentielle. Pendant ce temps-là, Emmanuel Macron joue à l'international.

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Ce direct consacré à l'actualité politique de ce lundi est terminé. Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

Une élue centriste dépose plainte contre Damien Abad pour tentative de viol

Le ministre des Solidarités Damien Abad est visé par une plainte déposée par une élue centriste qui l'accuse de tentative de viol a appris ce lundi BFMTV auprès de l'avocat de la plaignante et du parquet, confirmant des informations de Mediapart.

Les faits, révélés par le site d'investigation quelques semaines plus tôt, se seraient déroulés lors d'une fête au domicile de Damien Abad en juillet 2010 et ne sont donc pas prescrits.

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La Nupes ouvre aux signatures, hors RN, sa proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution

L'alliance de gauche Nupes a ouvert lundi aux signatures, hors RN, sa proposition de loi "de progrès humain" qui vise à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution, à la suite de la décision américaine sur l'IVG.

"L'intergroupe de la Nupes, comme il s'y était engagé vendredi dernier, dépose ce jour une proposition de loi constitutionnelle visant à protéger le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse", peut-on lire dans un communiqué publié lundi.

La proposition est ouverte pour co-signature "à l'ensemble des député-es de l'Assemblée nationale à l'exception de ceux du Rassemblement national", précise l'intergroupe LFI-PCF-EELV-PS.

"C'est un parti qui a prouvé maintes fois qu'il était l'ennemi des droits des femmes", a déclaré Mathilde Panot, cheffe du groupe Insoumis, à l'AFP.

Marine Le Pen affirme au contraire que son parti "n'a jamais attenté" à ce droit.

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"La politique du gouvernement pendant le quinquennat a aggravé le déficit", déclare la députée LFI Danielle Simonnet

"La politique du gouvernement pendant le quinquennat a aggravé le déficit" notamment en supprimant l'Impôt sur la Fortune et en finançant des aides aux grandes entreprises, déclare la députée LFI Danielle Simonnet ce lundi sur BFMTV. Elle réagissait à la déclaration du ministre de l'Économie Bruno Le Maire ce lundi matin sur RMC/BFMTV, expliquant que "la cote d'alerte sur les finances publiques" était atteinte.

Citant le rapport d'Oxfam, elle souligne que "la fortune des milliardaires a augmenté de 236 milliards d'euros pendant la crise sanitaire, en grande partie grâce aux aides publiques. Il est temps d'inverser cette logique de redistribution des richesses (...) Il y a suffisament de richesses dans ce pays pour organiser les choses autrement, les libéraux veulent nier cette réalité-là".

LR "attend de connaitre dans le détail les axes directeurs pour pouvoir se positionner" par rapport au gouvernement

"La difficulté c'est qu'on est dans le flou permanent, il y a cette absence de clarté qui fait qu'aujourd'hui la droite a du mal à se positionner", déclaré ce lundi sur BFMTV Agnès Evren, députée européenne Les Républicains. "Sur la réforme des retraites on ne sait pas très bien, sur le pouvoir d'achat on nous avait dit qu'il fallait attendre le 30 juin, le régalien on n'en parle pas du tout..."

"On attend de connaitre dans le détail les axes directeurs pour pouvoir se positionner", assure-t-elle, ajoutant que Les Républicains veulent "peser pour orienter les réformes, et on ne votera que les textes qui seront amendés par la droite".

"Cote d'alerte sur les finances publiques": "On n'est pas comptable de leur mauvaise gestion", répond Julien Bayou

A la suite des déclarations du ministre de l'Economie Bruno Le Maire ce lundi sur RMC/BFMTV, qui a déclaré que "la cote d'alerte sur les finances publiques" était atteinte, Julien Bayou a renvoyé le gouvernement à ses décisions.

"On n'est pas comptable de leur mauvaise gestion, ils ont fait des cadeaux aux plus riches et c'est aujourd'hui cela que l'on paye", a lancé le secrétaire national EELV et co-président du groupe écologiste à l'Assemblée.

Déclarant que la France avait "un besoin urgent de redistribution", il pointe du doigt l'exécutif qui a "choisi d'aider les plus riches, les ultra-riches, des milliardaires qui ont vu leur fortune quasiment doubler en deux ans, c'est là qu'il faut aller chercher des contributions plus importantes", selon lui, "voilà ce que nous proposerons et on verra si le gouvernement cherche des compromis".

Loiret: battu de 11 voix, un candidat RN dépose un recours

Dans la 5e circonscription du Loiret, Valentin Manent (Rassemblement National) a été battu de 11 voix par le candidat Renaissance Anthony Brosse, au second tour des élections législatives: 15.747 voix contre 15.736.

Le candidat malheureux RN a déclaré à France 3 Centre-Val de Loire avoir envoyé au conseil Constitutionnel un recours pour recompter les voix. D'après ses premières observations, quelques petites erreurs ont été commises lors de dépouillements, qui pourraient faire pencher la balance en sa faveur.

Projet de loi pouvoir d'achat: Olivier Dussopt, ne "doute pas qu'il y ait une majorité" pour ce texte

Interrogé sur le projet de loi du pouvoir d'achat, le ministre du Travail Olivier Dussopt a parlé de "texte majeur", déclarant sur BFMTV "ne pas douter qu'il y ait une majorité pour être aux côtés du gouvernement et faire en sorte d'accompagner la protection des ménages français."

"Il y a toujours des marges de discussion, des modalités de mise en oeuvre qui sont discutables" mais il faut rester "cohérent" avec les orientations du président de la République, a-t-il ajouté.

"Mission impossible": comment Elisabeth Borne essaye de trouver un accord de gouvernement avant la fin de la semaine

La Première ministre est chargée de trouver un "accord de gouvernement" d'ici la fin de la semaine, mais aussi de préparer son discours de politique générale ou encore de trancher la question du vote de confiance. Emmanuel Macron l'a invitée à consulter les chefs des formations politiques sur un "accord de gouvernement", leur participation, leur position sur un vote de confiance ou encore le vote du budget de l'État à l'automne prochain.

Un timing difficile à respecter alors qu'une bonne partie de l'opposition reste braquée contre l'exécutif

Notre article complet ICI.

Olivier Faure appelle Emmanuel Macron à faire "entrer Gisèle Halimi au Panthéon"

Le Premier secrétaire du Parti Socialiste Olivier Faure a appelé ce lundi Emmanuel Macron à "faire entrer Gisèle Halimi au Panthéon." Morte en juillet 2020, Gisèle Halimi est une militante pour le droit des femmes qui s'est notamment battue pour la légalisation de l'avortement en France. Il s'agirait d'une réponse à la récente décision de la cour suprême américaine qui a retiré le droit à l'avortement.

"La France doit s’adresser au monde et rappeler que lorsqu’il s’agit de la liberté et de la santé des femmes aucune régression n’est acceptable", écrit-il.

Blocage politique: des "postures qui l'emportent souvent sur la recherche de solutions", pour Matthieu Croissandeau

"Une semaine après le second tour des législatives, rien n'a vraiment avancé", déclare notre éditorialiste politique Matthieu Croissandeau. Selon lui c'est en partie à cause de "plusieurs postures qui l'emportent souvent sur la recherche de solutions", chez le président de la République et l'exécutif globalement, qui a du mal à prendre compte les résultats des législatives, mais aussi dans l'opposition.

"Si chacun reste sur ces postures cela ne bougera pas cela c'est sûr !", lance-t-il.

Perchoir, commissions... Semaine cruciale pour les postes-clés de l'Assemblée nationale

Alors qu'Élisabeth Borne a une semaine pour trouver un potentiel "accord de gouvernement", "des LR aux communistes", selon les consignes d'Emmanuel Macron, une semaine décisive débute au sein de l'hémicycle.

Les différentes forces politiques de l'Assemblée nationale vont devoir s'affronter et s'allier en vue d'occuper différents postes-clés au sein de l'hémicycle: présidence, questure, commission des Finances... On vous récapitule dans notre article ces rendez-vous majeurs de la semaine pour les 577 députés.

Une femme à Matignon, des femmes présidentes de groupes à l'Assemblée... "C'est la fin d'un certain plafond de verre", pour la ministre Isabelle Rome

Fraîchement choisies par la majorité pour les plus hautes fonctions à l'Assemblée nationale, Aurore Bergé et Yaël Braun-Pivet forment, avec Elisabeth Borne à Matignon, un trio de femmes au pouvoir, un tel alignement constituant une première. En tout trois femmes sont présidentes de groupes à l'Assemblée nationale.

"C'est la fin d'un certain plafond de verre, et puis c'est peut-être aussi que les hommes ont compris que les femmes devaient être associées étroitement à l'exercice des responsabilités, y compris des plus hautes responsabilités, et je pense que les femmes sont très bien placées pour exercer ces hautes responsabilités", déclare sur RTL à ce sujet Isabelle Rome, ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.

Elle rappelle au passage que l'égalité entre les femmes et les hommes sera encore la grande cause du quinquennat.

"Aucun sens": Valérie Rabault promet de rester dans l'opposition et de "ne pas participer au gouvernement"

Valérie Rabault, à qui Matignon aurait été proposé en mai dernier, ferme à nouveau la possibilité de participer à un gouvernement.

"Emmanuel Macron nous tend la main en l'espace de deux jours. Enfin, honnêtement, ça n'a aucun sens", a déploré la députée du Tarn-et-Garonne ce matin sur France info.
"Nous avons été très clairs: pas de coalition mais nous regardons les textes de manière pragmatique", a encore expliqué l'ancienne patronne du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Relance de la centrale à charbon de Saint-Avold: pour Bayou la France paye "son défaut d'anticipation"

"Nous payons le défaut d'anticipation, d'ambition sur la rénovation thermique. Nous le condamnons. Nous proposons qu'on développe massivement les énergies renouvelables et la rénovation thermique".

S'il faut en passer par là, c'est parce que "ce gouvernement n'a rien fait pendant cinq ans (...) il procède d'une inaction climatique", affirme-t-il sur LCI.

"Ce n'est pas à nous de faire un pas", pour Julien Bayou, les concessions doivent venir du gouvernement

Alors que Yannick Jadot a affirmé que les Verts étaient "toujours prêts à des compromis", Julien Bayou considèrent que c'est au gouvernement de "faire un pas".

"Aujourd'hui l'ambition du gouvernement n'est pas là", explique-t-il, "j'ai proposé une mesure très simple: mettre 20 milliards d'euros sur la rénovation thermique (...) Quand j'ai dit ça, le président m'a dit "c'est pas posible", voilà le peu d'ambition de ce gouvernement (...) C'est pas à nous de faire un pas", ajoute-t-il.

"Le gouvernement ne bouge pas, son ambition n'est pas là", conclut le secrétaire général des Verts qui se dit toutefois prêt à discuter.

Critiquée par une partie de son camp, Elisabeth Borne est "la femme de la situation" pour Prisca Thévenaud

Vertemment critiquée par une partie de la coalition présidentielle, à l'instar de François Bayrou, Elisabeth Borne est défendue par Prica Thévenaud.

"C'est une femme d'expérience, compétente et engagée. Dans le moment politique où nous devons nous réinventer, dans une société où nous avons de grands défis à relever, elle est la femme de la situation", assure la députée et porte-parole de Renaissance (ex LaREM) ce matin sur Sud Radio.

Vers l'intégration d'élus de l'opposition au gouvernement ? "Le compromis ce n'est pas le reniement", déclare Bruno Le Maire

Interrogé sur l'entrée possible au gouvernement d'élus de l'opposition, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, répond que "le compromis ce n'est pas le reniement". Pour lui c'est au président de la République élu "de fixer le cadre politique". "Le compromis doit s'accompagner de l'esprit de décision, et le compromis ce n'est pas le reniement. Il y a un projet et je suis viscéralement attaché à ce que nous gardions la ligne de notre projet, elle n'est pas négociable".

"Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'avoir une union nationale", lance Bruno Le Maire

Interrogé sur les propositions de plusieurs groupes à l'Assemblée nationale, de baisser les taxes sur le carburant, Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement allait "discuter évidemment avec toutes les formations politiques", a-t-il déclaré sur RMC/BFMTV, "mais on voit bien qu'il n'y a pas d'accord de gouvernement possible, pas d'union nationale possible".

"Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'avoir une union nationale, nous ne sommes pas en guerre ou dans une situation qui justifierait une union nationale" a-t-il ajouté, "je ne pense pas qu'une coalition soit possible et qu'elle soit accessible dans une durée raisonnable."

"C'est gonflé!" Bayou fustige Total qui demande aux Français de moins consommer

Le secrétaire d'EELV a jugé "gonflé", la tribune parue dans le JDD co-signée par les dirigeants de Total, EDF et Engie qui appellent à un effort collectif et immédiat de la part des Français.

"C'est eux qui appellent les Français à la sobriété, je trouve ça indécent!", a ajouté Julien Bayou.

Le Vert a rappelé sur LCI que Total était actuellement en train de construire un de ses plus gros oléoducs en Tanzanie.

Vote de confiance de Borne à l'Assemblée: "elle l'a d'abord eu en étant élue" aux législatives pour Bregeon

La Première ministre hésite encore à se soumettre au vote de confiance des députés après son discours de politique générale le 5 juillet prochain.

"Elle l'a d’abord eu (le vote de confiance NDLR) dans sa circonscription en étant élue. Maintenant, c’est à elle de prendre cette décision au regard des consultations", juge Maud Bregeon, députée Renaissance (ex LaREM) ce matin sur Public Sénat.

Des communistes au gouvernement? "Pas du tout à l'ordre du jour", repousse Roussel

L'exécutif rêve, pour sortir de la crise, de mettre sur pied une vaste coalition allant des communistes à LR, excluant seulement les Insoumis et le RN d'un tel partenariat, Emmanuel Macron considérant que ces deux formations ne sont pas des "partis de gouvernement".

Fabien Roussel s'est toutefois détourné de cette offre ce matin sur CNews.

"Nous ne pouvons pas participer à un gouvernement qui garde comme logique de continuer de défendre les intérêts d’une minorité, la classe des riches, en refusant de rétablir l'impôt sur la fortune, l'augmentation des salaires et des retraites, et qui envisage même de repousser l'âge de départ à la retraite", a-t-il développé.

"Participer à un tel gouvernement n'est pas du tout à l'ordre du jour. Mais nous ferons tout pour avancer et pas pour bloquer", a-t-il achevé.

En cas de vote de confiance, EELV votera contre, assure Julien Bayou

Invité de LCI, Julien Bayou a appelé la Première ministre Élisabeth Borne a se confronter à un vote de confiance après son discours de politique générale qui aura probablement lieu début juillet.

Si c'est le cas, "je voterai contre" affirme Julien Bayou. En cause: le manque d'effort du gouvernement en matière d'écologie.

"Depuis 5 ans, ce Gouvernement a été condamné deux fois pour inaction climatique. Comment voulez-vous qu'on lui accorde une confiance?", a-t-il interrogé.

Roussel plaide pour l'inscription du droit à l'IVG dans la constitution pour le "sanctuariser"

Tandis que la Cour suprême américaine vient de permettre aux Etats de revenir sur le droit à l'avortement, Fabien Roussel est aligné sur la position de l'ensemble de la gauche française militant pour son inscription dans la constitution.

"Une fois que c'est dans la constitution c'est sanctuarisé", a-t-il argué. "On doit protéger ce droit en l'inscrivant dans la constitution", a-t-il justifié.

Reconnaissant que le droit à l'IVG n'était pourtant pas "particulièrement menacé" en France, il a assuré: "Mais il pourrait l'être demain, il faut donc s'en prémunir".

"Le but d'une droite de gouvernement, c'est de gouverner": Copé persiste et signe

Jean-François Copé prend à nouveau position pour défendre l'entrée des LR dans le gouvernement d'Elisabeth Borne.

"Le but d’une droite de gouvernement, ce doit être de gouverner mais pas de faire des compromissions (...) Je le dis d'autant plus que je ne suis pas candidat pour entrer au gouvernement", avance l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy ce matin sur France inter.

Relations à la France insoumise, commission des Finances: Roussel fait le point sur les débats au sein de la Nupes

Interrogé quant à sa situation au sein de l'union de la gauche, Fabien Roussel n'a pas fait mystère de ses problèmes avec le leader des Insoumis. "Oui, j'ai des différences avec Jean-Luc Mélenchon, je ne parle pas pareil", a-t-il introduit, illustrant: "Je condamne ses propos sur les policiers".

Tandis que la gauche bataille avec le RN à l'Assemblée nationale pour l'attribution de la présidence de la commission des Finances,  il a repris la proposition de la socialiste Valérie Rabault pour une "présidence tournante" au sein de la Nupes.

"Il n'y a rien qui puisse supposer une coalition", affirme Julien Bayou

Appelé par Élisabeth Borne pour connaître ses dispositions à rejoindre un potentiel "accord de gouvernement", Julien Bayou, secrétaire général d'EELV affirme ce matin sur LCI qu'il n'y a "rien qui puisse supposer une coalition".

"Si le gouvernement affiche une avancée sur le climat, on verra, mais j'en doute", a-t-il ajouté.

"Si on reçoit une invitation pour aller discuter, on ira" a également déclaré le Vert tandis qu'Élisabeth Borne est chargée de trouver avant la fin de la semaine une majorité pour gouverner.

"Je lui parle de la colère des Français": ce que Fabien Roussel a dit à Emmanuel Macron

Fabien Roussel a évoqué le contenu de ses échanges avec le président de la République.

"On se parle franchement, les yeux dans les yeux. Je lui parle de la colère des Français", a-t-il illustré. 

"Je lui ai dit qu'une majorité de Français ne veulent plus de sa politique ni de lui", a encore assuré le communiste.

Des "mesures fortes" pour le pouvoir d'achat ou une "mobilisation à la rentrée": l'avertissement de Roussel au gouvernement

Fabien Roussel est l'invité de CNews ce lundi matin. Le patron des communistes a tancé la réponse de l'exécutif sur la quetsion du pouvoir d'achat.

"Ce gouvernement reste dans les petites mesures, les petits chèques, les miettes, sans geste fort", a-t-il regretté.

"Nous voulons des mesures fortes !" a-t-il réclamé, actant: "ça craque dans plein de professions". "Si on ne bloque pas le prix de l'essence, on ne le baisse pas, on va tous descendre dans la rue", a-t-il prévenu

"Si ça ne bouge pas assez vite, on appellera les salariés, les Français à se mobiliser peut-être", a-t-il encore

Il a appelé à "augmenter le SMIC de 15%" et "à augmenter les salaires en même temps", ainsi qu'à "revaloriser le point d'indice de 10%".

Accord de gouvernement: Marleix ne voit pas "beaucoup de LR" "accepter"

Le tout nouveau patron du groupe LR ferme la porte à toute possibilité d'entrée au gouvernement de députés de droite alors qu'Elisabeth Borne commence les consultations.

"Je ne vois pas beaucoup de LR susceptibles d'accepter (...) Les membres de mon groupe se disent qu'ils pèseront beaucoup plus collectivement dans le destin de la France en restant uni qu'en se vendant individuellement", juge Olivier Marleix, ce matin sur Europe 1.

"La Nupes va perdurer", assure Mathilde Panot

"Nous nous sommes dotés d'un inter-groupe pour travailler en commun la semaine dernière, tout le monde est d'accord pour dire que nous sommes en opposition avec le gouvernement d'Elisabeth Borne", a assuré sur France 2 ce lundi matin Mathilde Panot. "Nous allons être une force coordonnée qui aspire à gouverner".

"Ils essayent de nous diviser, mais ne vous inquiétez pas, nous allons rester unis sur cette question-là, nous avons ce socle commun programmatique (...) La Nupes va perdurer."

Emmanuel Macron "n'est plus le seul à décider", lance la députée LFI Mathilde Panot

"N’en déplaise à Monsieur Macron, il n’est plus le seul à décider", a déclaré sur France 2 ce lundi matin la députée Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée. "Maintenant l’Assemblée nationale n’est plus sa chambre d’enregistrement, ni son paillasson, il doit donc faire avec une Assemblée nationale forte".

"On fait comme si les élections législatives n'avaient pas existée", or "la majorité des Français ont décidé d'envoyer à l'Assemblée nationale des députés qui ne sont pas d'accord avec le projet politique que porte Emmanuel Macron".

Semaine de casse-tête pour Borne qui doit sonder si un "accord de gouvernement" est possible

La nouvelle mission confiée par Emmanuel Macron à Élisabeth Borne pour la semaine s'annonce ardue, certains dans la majorité n'y croyant pas et les oppositions ayant déjà refusé de servir de "béquille".

Le chef de l'État a confirmé samedi sa "confiance" en la Première ministre "dans la durée", malgré le risque de blocage post-législatives.

Au retour du président français jeudi des sommets du G7 en Allemagne et de l'Otan en Espagne, Élisabeth Borne devra faire des propositions "pour une feuille de route" et "pour la composition d'un nouveau gouvernement d'action" qui sera mis en place "dans les premiers jours du mois de juillet", a indiqué Emmanuel Macron dans un entretien samedi à l'AFP.

D'ici là, elle consultera de nouveau les groupes parlementaires à partir de lundi, notamment sur un possible "accord de gouvernement" -voire leur participation à un gouvernement- ainsi que sur le vote des prochains textes de loi.

Selon le chercheur Marc Lazar, directeur du Centre d'histoire de Sciences Po, "sa marge de manoeuvre est assez étroite", note-t-il sur franceinfo. Car "ce n'est pas l'intérêt des partis qui viennent d'être élus" de passer un accord, cela risque "de les diviser profondément".

Le chercheur souligne aussi le laps de temps très restreint accordé à la cheffe de gouvernement, alors que "dans tous les autres pays européens, quand on s'engage dans des contrats de gouvernement, ça peut durer des mois".

Du côté de l'Élysée, on espère cette semaine des "clarifications" puisqu'au sein des oppositions il y a "des voix dissonantes", certains étant "fermés" quand d'autres montrent "une disponibilité".

Pour Emmanuel Macron, LFI et le RN "ne s'inscrivent pas comme des partis de gouvernement"

Le gouvernement d'action se fera des "communistes aux LR" selon Emmanuel Macron. Sans la LFI ni le RN donc.

De quoi mettre d'accord sur un point les deux partis: "Ce n'est pas à Emmanuel Macron de dire qui est un parti de gouvernement ou qui ne l'est pas. Ce sont les Français", critiquent Manuel Bompard et Julien Odoul sur notre antenne.

L'agenda des médias de ce lundi:

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique est notre invité ce matin à 8h35 sur RMC/BFMTV.

Les autres invités politiques ce matin:

PUBLIC SENAT à 07H30: Bernard Jomier, sénateur PS de Paris, vice-président de la commission des affaires sociales.

RADIO J à 07H45: Matthieu Orphelin pour son livre "A quand l'écologie en grand".

FRANCEINFO à 8h00: Laurent Jacobelli, porte-parole du RN.

EUROPE 1 à 08H13: Olivier Marleix, président du groupe LR à l'Assemblée nationale.

CNEWS à 08H15: Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

SUD RADIO à 08H15: Prisca Thevenot, Députée des Hauts de Seine et porte parole de Renaissance (Ex LREM).

RFI/FRANCE 24 à 08H19: Jérôme Guedj, député PS-Nupes de la 6e circonscription de l'Essonne.

FRANCE INTER à 8h20: Jean-François Copé, maire LR de Meaux.

LCI à 8h30: Julien Bayou, secrétaire national d'EELV.

Bonjour à tous et bon lundi!

Nous sommes le lundi 27 juin. Bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l'actualité politique du jour.

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