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Élysée

Roms: Hollande rappelle aux ministres leur devoir de "solidarité"

François Hollande a rappelé à ses ministres leur devoir de "solidarité", après plus d'une semaine de polémique sur les Roms.

François Hollande a rappelé à ses ministres leur devoir de "solidarité", après plus d'une semaine de polémique sur les Roms. - -

Le président a rappelé à l'ordre ses ministres, plus d'une semaine après les propos de Manuel Valls sur les Roms.

François Hollande intervient dans la polémique entre ses ministres sur les Roms. Pendant le Conseil des ministres mercredi, le président a rappelé à ses ministres les "règles d'unité" et de "solidarité" auxquelles ils sont soumis, a expliqué le ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot. "C'est la dernière fois", aurait prévenu François Hollande à propos des dissensions exprimées publiquement par ses ministres.

Selon Guillaume Garot, "ça a été clair, ça a été net, ça a été un président parfaitement dans son rôle, ce qui compte aujourd'hui c'est qu'on soit parfaitement concentré sur l'action contre le chômage c'est ce qu'attendent aujourd'hui les Français". "C'est un rappel de la vie d'un gouvernement, la vie d'un gouvernement c'est de la solidarité, de l'unité, de la responsabilité", a ajouté le ministre interrogé dans la cour de l'Elysée à la sortie du Conseil des ministres.

Hollande "a mis un terme définitif" à la polémique

De son côté, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a expliqué à la sortie du Conseil des ministres que le président avait "mis un terme définitif à la polémique de ces derniers jours".

Toujours selon Najat Vallaud-Belkacem, le président aurait demandé à Jean-Marc Ayrault de "veiller encore davantage à la coordination de l'expression des ministres".

Le chef de l'Etat a aussi souligné que "participer à un gouvernement n'efface pas les sensibilités mais impose la stricte application des règles (...) de solidarité, d'unité et de responsabilité", a précisé Najat Vallaud-Belkacem.

Selon la porte-parole, "s'il subsiste une dissension entre ministres (à l'avenir) elle doit être arbitrée en interne par le président de la république lui-même".

A. K.