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Élysée

Affaire Bygmalion: "Toute faiblesse devient une faute", dit Hollande

Depuis Bruxelles, François Hollande a réagi à l'affaire Bygmalion, qui a entraîné la démission de Jean-François Copé.

Depuis Bruxelles, François Hollande a réagi à l'affaire Bygmalion, qui a entraîné la démission de Jean-François Copé. - -

En déplacement à Bruxelles, le chef de l'Etat a réagi à l'affaire Bygmalion, qui a entraîné la démission de Jean-François Copé.

C'est depuis Bruxelles que François Hollande a réagi à l'affaire Bygmalion, qui a touché de plein fouet l'UMP et entraîné la démission de Jean-François Copé mardi.

"Quand il y a une extrême droite qui peut tout se permettre, toute faiblesse devient une faute", a déclaré le chef de l'Etat à l'issue d'un sommet européen. "Si tous les partis ne sont pas intraitables par rapport à ces questions là, c'est la démocratie qui peut s'en trouver affectée, infectée même", a-t-il ajouté.

"La transparence au cœur des décisions"

François Hollande lui-même a dû trancher dans plusieurs affaires: celle qui a touché Jérôme Cahuzac, son ancien ministre du Budget, puis plus récemment, son conseiller politique Aquilino Morelle. "Depuis deux ans, j'ai mis les questions de transparence au coeur des décisions, et quand il y a eu un certain nombre d'affaires il n'y a pas eu de temps perdu pour les régler", a-t-il fait valoir.

Mais pas question d'aller plus loin dans le commentaire, ni de citer les intéressés. "Le rôle du président de la République dans ces moments-là, dans cette situation, ce n'est pas de s'inviter dans la vie des partis politiques, c'est de fixer les règles, de faire respecter la loi", a-t-il souligné.
"Quand il y a une extrême droite qui peut tout se permettre, toute faiblesse devient une faute", a déclaré M. Hollande à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles. "Si tous les partis ne sont pas intraitables par rapport à ces questions là, c'est la démocratie qui peut s'en trouver affectée, infectée même", a-t-il ajouté.

A. K. avec AFP