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Présidentielle

"Un abus de pouvoir absolu": Mélenchon revient sur la perquisition au siège de la France insoumise

Le candidat de la France insoumise a estimé qu'il avait été "condamné pour [son] agressivité".

C'est une image dont beaucoup de Français se souviennent. En octobre 2018, alors que plusieurs locaux de la France insoumise font l'objet de perquisitions, Jean-Luc Mélenchon s'emporte face à un policier en lui criant "la République, c'est moi". Un acte que le candidat qualifie aujourd'hui "d'abus de pouvoir absolu".

C'est également cette scène qui amène Philippe Jourdan, militant de la CGT qui a voté pour l'insoumis en 2017, à se demander si Jean-Luc Mélenchon saura "garder ses nerfs" s'il est élu président en avril. Le Français a interrogé le candidat à la présidentielle lors de notre émission "La France dans les yeux", ce jeudi soir.

"Je saurai mener ce pays"

"À ce moment-là, quand je crie 'la République, c'est moi', je veux dire moi, député, président d'un groupe, opposant: la République c'est moi, c'est pas celui qui a une arme et qui peut m'en menacer", se justifie alors la candidat de la France insoumise, expliquant qu'il répondait alors à un policier qui avait signifié être armé.

"J'ai été condamné pour mon agressivité", poursuit-il. Depuis, Jean-Luc Mélenchon a effectivement été condamné pour rébellion et a payé 8000 euros d'amende. "Je ne suis pas un homme parfait, je saurai mener ce pays", a-t-il ainsi conclu. Avant d'ajouter: "qu'on dise que j'ai mauvais caractère, eh bah alors?"

Salomé Robles