Slogans "Macron assassin": Éric Zemmour répond à Emmanuel Macron et dénonce un "mauvais procès"

Le candidat d'extrême droite a renchéri à la réaction d'Emmanuel Macron, qui a ironiquement suggéré qu'Éric Zemmour était "malentendant" pour n'avoir pas avoir entendu la foule qui criait "Macron assassin" dimanche lors de son meeting au Trocadéro.

"Je n'ai pas entendu ces propos. Tout simplement", a réitéré Éric Zemmour ce lundi au micro de BFMTV. Le candidat d'extrême droite à la présidentielle réagissait aux cris de "Macron assassin" scandés par des sympathisants dimanche lors de son meeting du Trocadéro, sans que le candidat d'extrême droite ne les arrête.

"Donc évidemment, je ne les cautionne pas", a poursuivi le candidat de Reconquête! au sujet de ces mots, dénonçant "une mauvaise polémique, une polémique minable, parce que les journalistes et les politiques ne veulent pas voir la réalité".

"Indignité" du "candidat malentendant", lance Macron

Éric Zemmour a répondu plus particulièrement à Emmanuel Macron lequel, en déplacement à Dijon, a lancé en fin de matinée qu'il voyait "deux hypothèses" dans le fait qu'Éric Zemmour ne soit pas intervenu dimanche face à ses partisans:

"La première c'est l'indignité, qui me semble la plus crédible. Mais ça n'est pas une surprise. La deuxième c'est la méconnaissance d'une réforme très importante du quinquennat, le 100% santé. Maintenant les prothèses auditives, les lunettes et les prothèses dentaires sont remboursées par la sécurité Sociale. 10 millions de Françaises et de Français ont eu accès à cela, ça fait partie de mon bilan, c'est un bilan social dont je suis fier. Et j'invite le candidat malentendant à pouvoir s'équiper à moindre frais", a ironisé Emmanuel Macron.

"Plaisanterie de garçon de bains"

Une réponse qui a déplu à Éric Zemmour, qui a dénoncé une "plaisanterie de garçon de bains".

"Il (Emmanuel Macron, NDLR) sait très bien, lui, il a déjà fait des meetings, il sait très bien qu’on n'entend pas tout ce qui se passe. Il sait bien qu’à la tribune on n'entend pas tout ce qui se dit. Ce sont des mauvais procès. On parle d’une chose mineure", a-t-il insisté.

Clarisse Martin Journaliste BFMTV