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Présidentielle: Yannick Jadot propose une forme adaptée de la semaine de 4 jours

Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, le 2 février 2022 à Paris

Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot, le 2 février 2022 à Paris - STEPHANE DE SAKUTIN © 2019 AFP

Yannick Jadot, candidat à la présidentielle écologiste, a ouvert la porte à l'instauration d'une forme de semaine de 4 jours en France. Il se dit globalement favorable à une réduction du temps de travail.

"Le sens de l'histoire, c'est la réduction du temps de travail". Invité sur RTL ce mercredi, le candidat à la présidentielle écologiste Yannick Jadot s'est dit favorable à une semaine de 4 jours, mais dans certains cas seulement.

Alors que le PDG de Total a annoncé récemment réfléchir à mettre en place ce rythme dans son entreprise, Yannick Jadot a parlé d'une "très belle initiative". Le candidat ne compte cependant pas l'instaurer de manière obligatoire, comme le proposait Sandrine Rousseau, sa rivale de la primaire écologiste.

"Cela peut-être 6 mois au bout de 5 ans, ou une année au bout de 10 ans, parce qu'on a un projet", explique-t-il.

D'après lui, il faut donc réfléchir à une mise en œuvre "de manière adaptée à l'échelle locale". Pour y parvenir, Yannick Jadot compte sur une convention citoyenne sur le temps de travail, qui fait partie de ses promesses de campagne.

La mesure pas reprise à gauche

Dans son programme, dévoilé cette semaine, le candidat écologiste se déclarait, en effet, favorable à la réduction du temps de travail, sans détailler sa préférence entre la réduction des heures par semaine, ou la réduction du nombre de jours travaillés par semaine. C'est donc la convention citoyenne qui donnera "les modalités de mise en œuvre de cette ambition".

Chez les autres candidats à gauche, Jean-Luc Mélenchon (LFI) et Fabien Roussel (PCF) proposent de passer à la semaine de 32 heures. Christiane Taubira s'était dite favorable à cette mesure en 2015, mais n'a pas encore développé sur ce thème pour la présidentielle 2022. Anne Hidalgo (PS), elle, ne veut pas modifier la durée du temps de travail, mais souhaite simplement "inciter les entreprises qui le souhaitent" à avancer dans ce sens.

À droite, Valérie Pécresse a proposé de "mettre fin aux 35 heures" pour "libéraliser le temps de travail". Les candidats d'extrême droite Marine Le Pen et Éric Zemmour, eux, n'ont pas proposé de mesures sur ce sujet dans leurs programmes respectifs.

Anthony Audureau