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Présidentielle : une journée avec Philippe Poutou

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Notre reporter Jérémy Trottin a suivi ce vendredi Philippe Poutou, candidat NPA à l’élection présidentielle.

10h : pour le leader du NPA, la journée commence à Angers, où il doit rencontrer des salariés de Technicolor, qui se battent contre la fermeture de leur site. A la question du rythme de la campagne, Philippe Poutou répond que c’est pour lui "un mélange de marathon, de squash et de boxe française". Voiture et train pour les déplacements et équipes réduites constituent le quotidien du candidat NPA "on est un petit parti avec des petits moyens, mais on arrive très bien à s’en sortir", indique-t-il.

16h Philippe Poutou est devant l’usine Technicolor, où 350 salariés sont menacés de licenciement. Le candidat NPA va rencontrer les salariés et les syndicats. Il évoque sa propre bataille pour lutter contre la fermeture de l’usine Ford, où il travaille et souhaite partager son expérience.

19h30 : Avant le meeting de ce vendredi au Mans, Philippe Poutou évoque sa nouvelle notoriété médiatique. L'exercice des interviews n'est pas vraiment dans sa nature. Heureusement, déclare-t-il, restent "les liens normaux, entre guillemets, avec les camarades, les équipes militantes et les sympathisants". "La présidentielle était-elle un rêve pour vous ?", lui demande notre reporter. "Non la preuve, c'est que, heureusement je dors bien la nuit, mais quand je me réveille je me dis : ah, merde je suis candidat".

20h40 : A quelques minutes du meeting du Mans, Philippe Poutou prépare son intervention. Il explique que le discours est toujours un peu le même, mais que le débat qui suit est aussi important, sinon davantage. Le candidat du NPA, concède très humblement ne pas "maîtriser l'exercice" et faire "au mieux". Il avoue aussi son trac et dit apprécier les conseils d'Olivier Besancenot dont il loue l'expérience.

22h40 : Le meeting s'est terminé et le candidat se dit soulagé. Il retient surtout l'intervention d'un camarade du Front de gauche lors du débat et se dit touché par le fait "qu'il ait tenu à être là et à intervenir". Dans le bilan de ce vendredi, Philippe Poutou ne veut pas retenir un moment plus qu'un autre, mais admet qu'il préfère le contact direct avec les camarades et les sympathisants, plus que les meetings ou les interviews. Après la dédicace de son ouvrage, Un Ouvrier, c'est là pour fermer sa gueule, Philippe Poutou retournera à Paris pour une nouvelle journée de campagne.