BFMTV
Présidentielle

Présidentielle: Marine Le Pen promet 7,5 milliards d'euros pour la police et la justice

Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 26 janvier 2022

Marine Le Pen lors d'une conférence de presse le 26 janvier 2022 - Thomas SAMSON / AFP

À la veille d'annonces sur la justice et la police, Marine Le Pen dévoile la taille de l'enveloppe qu'elle alouera à ce dossier: 7,5 milliards d'euros sur cinq ans.

Marine Le Pen a promis lundi de débloquer 7,5 milliards d'euros sur cinq ans pour la police et la justice, plaidant pour "reconstruire l'ensemble de la chaîne pénale".

"Je veux faire une grande loi d'orientation, police et justice", a déclaré la candidate du Rassemblement national à la présidentielle sur Europe 1, à la veille de détailler depuis Brest ses propositions en la matière.

Avec cette enveloppe de 7,5 milliards, Marine Le Pen compte "améliorer les conditions de travail des policiers" mais aussi quasiment "doubler" le nombre de magistrats, pour en porter le total à 16.000 selon son entourage. Pour y parvenir, elle a déjà expliqué vouloir diversifier les modes d'accès à la magistrature, notamment par l'ouverture aux tours extérieurs.

Les familles de policiers prioritaires pour les logements sociaux

"Il faut reconstruire l'ensemble de la chaîne pénale: policiers, magistrats et puis évidemment les prisons derrière", a insisté la candidate du RN, qui veut passer de "60.000 à 85.000" places de prison à la fin du prochain quinquennat, en s'appuyant sur "une loi particulière pour faciliter la construction" d'établissements pénitentiaires.

Marine Le Pen, comme d'autres candidats, s'exprimera mercredi devant le syndicat policier Alliance. Elle plaidera notamment pour l'instauration d'une "hyper priorité" dans l'accession aux logements sociaux "pour permettre encore aux familles des policiers de vivre dans des bonnes conditions et puis à proximité" de leur lieu de travail.

En matière pénale, elle a aussi dit vouloir "aggraver les peines qui concernent des délits d'atteinte à l'intégrité physique". "Je rends impossible l'aménagement de ces peines, lorsque la peine est supérieure à six mois", a-t-elle précisé.

A.A. avec AFP