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Présidentielle: le député PS Caresche soutient Macron

Christophe Caresche le 26 août 2014 à Lyon.

Christophe Caresche le 26 août 2014 à Lyon. - Jean-Philippe Ksiazek - AFP

Le chef de l'aile droite du Parti socialiste apporte son soutien à Emmanuel Macron à l'élection présidentielle. Il reproche à Benoît Hamon de "radicaliser" le PS.

Christophe Caresche, député PS de Paris , apporte son soutien à Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, dans une interview au Journal du dimanche.

Le chef de l'aile droite du PS reproche au candidat socialiste, Benoît Hamon, de "constituer une sorte de Podemos ou de Labour version Corbyn, à la française". "Mais ce faisant, il amène le PS à se radicaliser, à se déporter vers une gauche 'mouvementiste' et protestataire, qui ne sera pas en capacité d'assumer les responsabilités du pouvoir", déplore-t-il.

Il fustige notamment l'accord conclu par le candidat socialiste avec les écologistes, qui constitue selon lui "une rupture avec l'orientation du PS" sur le nucléaire, Notre-Dame-des-Landes ou encore les institutions.

"Avec le PS, nos chemins se séparent"

"À titre personnel, ma décision est prise: le moment est venu de soutenir Emmanuel Macron", annonce Christophe Caresche. Selon lui, l'ancien ministre "offre la possibilité de créer une nouvelle force, cohérente" et "rassemble déjà des responsables issus de formations politiques opposées mais qui, au fond, pensent la même chose: il faut relancer l'Europe et faire du redressement économique une priorité".

"C'est une décision qui n'est pas facile à prendre: je dois tout au PS, à commencer par ma carrière politique. Mais il faut prendre acte aujourd'hui du fait que nos chemins se séparent", poursuit Christophe Caresche, qui n'est pas candidat à un nouveau mandat aux législatives de juin. 

"Pour un homme de gauche, Emmanuel Macron est la seule solution permettant de contrer efficacement Marine Le Pen au deuxième tour de la présidentielle", fait-il également valoir.

Sera-t-il suivi par d'autres élus "réformateurs" du PS? "La décision n'est pas prise, mais la réflexion devrait s'accélérer. Cette sensibilité a vocation à se retrouver dans la démarche d'Emmanuel Macron", prévient Christophe Caresche.

A. K.