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Présidentielle: Arnaud Montebourg dit ne pas avoir "l'intention" de se retirer ou de se rallier

Le candidat de la "remontada" appelle à l'union des candidats de gauche en vue du premier tour de la présidentielle.

Après avoir déclaré mercredi "être prêt à offrir sa candidature à un projet et à un candidat communs" en vue de la présidentielle, Arnaud Montebourg a réitéré sa proposition ce dimanche sur BFMTV.

"J'ai décidé à un moment de dire, 'ma candidature je la mets au pot commun, d'un projet commun, et d'une candidature commune", a déclaré l'ancien socialiste, évoquant notamment "le risque de l'élection de Mme Le Pen face à M. Macron".

"On peut considérer qu'il y a le feu à la ville"

"On peut considérer qu'il y a le feu à la ville", a poursuivi Arnaud Montebourg, ajoutant que "l'extrême droite n'a(vait) jamais été aussi proche des portes du pouvoir".

"Je n'ai pas l'intention ni de me retirer ni de me rallier, pourquoi, parce que le ralliement ne réglera rien, on est cinq, il en restera quatre", a néanmoins fait valoir l'ancien ministre, si son appel à l'union n'aboutit pas, alors que plusieurs personnalités comme Jean-Luc Mélenchon ont déjà signifié leur refus.

"Je ne souhaite pas me rallier à quiconque, je souhaite en revanche qu'on construise un projet à plusieurs", a nuancé Arnaud Montebourg, se disant "confiant sur le fait que chacun prendra ses responsabilités".

"Des désaccords qui n'ont pas été tranchés"

"La gauche a cinq candidats, j'en suis un (...). La question de ces candidatures multiples est liée à des désaccords qui n'ont pas été tranchés", a admis l'ancien ministre socialiste, évoquant également les points de convergence avec les différents candidats de la gauche.

"J'ai des convergences avec Fabien Roussel sur le nucléaire (...), j'ai des convergences avec Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon sur la question des salaires", a-t-il étayé.

"Il y a toujours la possibilité de construire un projet commun. Ma candidature, elle est à la disposition du commun", a-t-il poursuivi.

Clarisse Martin Journaliste BFMTV