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Présidentielle: appel "à la plus grande prudence" après un "faux sondage" plaçant Zemmour au second tour

Eric Zemmour, candidat Renconquête! à la présidentielle, le 9 mars 2022 à Paris

Eric Zemmour, candidat Renconquête! à la présidentielle, le 9 mars 2022 à Paris - EMMANUEL DUNAND © 2019 AFP

Un "faux sondage", qui envoie le candidat de Reconquête au second tour, a été diffusé par SMS à de nombreuses personnes.

La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale et la Commission des sondages ont appelé vendredi les électeurs à la plus "grande prudence" après la diffusion de messages par SMS plaçant Eric Zemmour au second tour.

Dans un communiqué commun, les deux commissions "appellent à la plus grande prudence sur les messages qui pourraient circuler en relation avec des résultats se référant à des 'sondages' mais qui ne constituent pas des sondages et ne peuvent donc se prévaloir de ce terme".

Elles ont également demandé aux "médias, plateformes et réseaux sociaux et les particuliers à ne pas relayer" ces messages "qui peuvent constituer une information trompeuse".

Juste avant la fin officielle de la campagne électorale à minuit, ce "faux sondage", qui envoie Éric Zemmour au second tour, a été diffusé par SMS à de nombreuses personnes. Certains partisans du polémiste d'extrême droite l'ont aussi relayé sur les réseaux sociaux.

La commission des sondages saisie par Pécresse

La candidate LR Valérie Pécresse a immédiatement saisi la Commission des sondages et accusé nommément Eric Zemmour de "diffuser actuellement illégalement par SMS un faux sondage".

"Ce SMS, non-sollicité par ses destinataires et contrevenant à toutes les réglementations relatives à la protection des données personnelles n'est d'ailleurs même pas signé par son auteur, faisant croire à une diffusion spontanée voire informative", explique-t-elle dans un communiqué.

"Par ailleurs, cette communication s'inscrit en totale violation de la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion", ajoute-t-elle. "En effet, elle ne comporte pas les indications pourtant obligatoires, telles que le nom de l'organisme et du commanditaire, le nombre de personnes interrogées, la date de sa réalisation ou encore les questions posées", déplore Valérie Pécresse.

H.G. avec AFP