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Présidentielle: Anne Hidalgo pilonne l'idée d'un "vote utile" pour Jean-Luc Mélenchon

La maire de Paris et candidate PS à la présidentielle française Anne Hidalgo en meeting de campagne à Limoges, le 22 mars 2022

La maire de Paris et candidate PS à la présidentielle française Anne Hidalgo en meeting de campagne à Limoges, le 22 mars 2022 - PASCAL LACHENAUD © 2019 AFP

La candidate socialiste a critiqué ce mardi l'idée d'un "vote utile" en faveur de Jean-Luc Mélenchon, le mieux placé à gauche dans les sondages pour la course à l'Élysée.

Un "vote utile" en faveur de Jean-Luc Mélenchon? Pour Anne Hidalgo, c'est non. Ce mardi lors d'un meeting à Limoges, la candidate socialiste a étrillé l'insoumis, alors que ce dernier est pourtant le mieux placé à gauche dans les intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle.

"La gauche de Jean-Luc Mélenchon (...) c'est l'impasse, c'est la gauche la moins utile du monde"

Selon la maire de Paris, une domination de la gauche par le leader de la France Insoumise signifierait "la fin de tout espoir d'avoir un gouvernement de gauche dans ce pays."

Le "soi-disant vote utile" émane "de ceux qui veulent que la gauche ne gouverne pas", a-t-elle ajouté.

Hidalgo pointe des divergences sur l'Ukraine

"La gauche de gouvernement ne confond pas ceux qui se battent pour leur liberté et ceux qui les bombardent", a-t-elle déclaré, en critiquant les positions passées et récentes de Jean-Luc Mélenchon faisant notamment porter la responsabilité de la crise ukrainienne sur l'Otan.

"Pour Jean-Luc Mélenchon, le danger vient de l'ouest, alors que l'agression est à l'est, ce qui veut dire qu'il a un peu perdu le nord", a-t-elle ironisé.

Anne Hidalgo a plaidé pour le maintien de la France dans l'Otan, l'avènement d'une Europe de la Défense et un embargo sur le gaz et le pétrole russes. Français Hollande a pour sa part également longuement évoqué, avec la guerre en Ukraine, "un contexte qui n'a jamais été aussi grave pour l'Europe et pour le monde".

Epinglant implicitement le candidat insoumis, il a estimé que face à cette crise "le non-alignement, c'est l'isolement et l'inaction, c'est un renoncement". "Je fais la différence entre Biden et Poutine", a-t-il ajouté.

Par A.G avec AFP