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Présidentielle: Anne Hidalgo affirme que son adversaire est "l'injustice"

Anne Hidalgo lors du grand oral de la sécurité civile devant la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), à Paris le 10 mars 2022

Anne Hidalgo lors du grand oral de la sécurité civile devant la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF), à Paris le 10 mars 2022 - Thomas COEX © 2019 AFP

Reprenant à son compte une formulation de François Hollande, Anne Hidalgo affirme vouloir lutter contre l'injustice en France en cas de victoire à la présidentielle.

Bloquer les prix de l'énergie, augmenter le Smic, maintenir la retraite à 62 ans: en meeting à Rennes, la socialiste Anne Hidalgo a affirmé vendredi que son adversaire était "l'injustice", taclant un président sortant "et de droite et de droite".

"Dans ce pays miné aujourd'hui par les inégalités dès le plus jeune âge, à l'école, puis dans le début de leur vie professionnelle, et tout au long de leur carrière, mon adversaire, c'est l'injustice!", a déclaré la candidate à l'Élysée. Le candidat PS François Hollande avait marqué sa campagne victorieuse en 2012 par sa formule: "mon adversaire, c'est le monde de la finance".

Devant quelque 800 personnes conquises, réunies dans la Halle Martinot sur la célèbre place des Lices, Anne Hidalgo, en grande difficulté dans les sondages, a appelé à "changer de politique", "changer de majorité" et surtout "changer d'avenir!", le slogan de sa campagne.

"'ni de droite, ni de gauche', c'est 'et de droite et de droite'"

"Si les Français me font confiance, dès le mois de mai, je bloquerai les prix de l'énergie, je baisserai à 5,5% la TVA qui leur est appliquée, j'augmenterai le Smic de 15% et je demanderai aux partenaires sociaux d'ouvrir des négociations salariales dans toutes les branches professionnelles", a expliqué Anne Hidalgo, créditée d'environ 2% des intentions de vote.

En présence des maires de Rennes et Nantes Nathalie Appéré et Johanna Rolland, sa directrice de campagne, mais aussi de l'ex-maire de Rennes Edmond Hervé et du climatologue Jean-Jouzel, la candidate a taclé le président Macron: "quand on se dit 'ni de droite, ni de gauche', nous le savons, c'est 'et de droite et de droite'".

Défendant un projet "crédible, sérieux, et pas fait pour rejoindre les étagères", Anne Hidalgo a prévenu: si Emmanuel Macron est réélu, "toutes ces réformes de régression tentées depuis cinq ans, nous les subirions sans rémission dans les cinq ans qui viennent", "en commençant par l'âge de la retraite à 65 ans", proposition du candidat président confirmée cette semaine.

A.A. avec AFP