Pour Éric Zemmour, ce n'est pas être riche que d'avoir "un appartement de 100 mètres carrés à Paris"
Alors qu'Éric Zemmour est jusqu'ici resté relativement discret sur sa vision de l'économie, il a esquissé ce matin une ébauche de programme fiscal et donné sa définition de la richesse en France.
"1,3 million d'euros, c'est un 100 mètres carrés à Paris. Ce n'est pas ce qu'on appelle des riches. Les riches, d'ailleurs, avec tous leurs avocats fiscalistes, ont les moyens de contourner" le paiement de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), a avancé le quasi-candidat à la présidentielle.
"Un impôt confiscatoire"
En pleine hausse des prix de l'énergie et des matières premières et alors que le gouvernement a multiplié les gestes fiscaux, le polémiste s'est également déclaré contre le retour de l'ISF, et même pour la suppression de l'IFI.
"Non, je ne le rétablis pas. Je pense d'ailleurs que cet impôt est devenu confiscatoire. D'abord parce que le prix des logements a considérablement augmenté (...). Les gens soumis à cet impôt ne sont pas spécialement riches. Souvent, ils ont simplement un bel appartement à Paris."
Cet impôt doit être acquitté si la valeur de la résidence principale est d'au moins 1,9 million d'euros.
Parmi les foyers ayant déclaré l'IFI en 2020 et ayant déclaré des revenus en France au titre de l’année 2019, un quart ont des revenus imposables supérieurs à 163.000 euros d'après les chiffres publiés par la Direction générale des finances publiques.