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Présidentielle

Pour Anne Hidalgo, la présidentielle, "ça commence vraiment en février"

La maire de Paris Anne Hidalgo le 19 février 2021 à Nancy

La maire de Paris Anne Hidalgo le 19 février 2021 à Nancy - JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN © 2019 AFP

La maire de Paris, candidate possible mais pas encore déclarée pour la prochaine élection présidentielle, assure "ne pas se résoudre" à la "menace" de l'extrême droite.

"Une présidentielle, ça commence vraiment en février", affirme la maire PS de Paris Anne Hidalgo, pressentie comme une possible candidate de la gauche à la présidentielle de 2022, dans une interview vendredi soir au Figaro.

"Les sondages d'aujourd'hui reflètent l'émiettement actuel de l'offre politique. Une présidentielle, ça commence vraiment en février. D'ici là, il m'appartient de travailler, de créer une dynamique, de faire entendre des voix nouvelles pour l'avenir du pays", explique l'édile socialiste, qui avait assuré en 2020 ne pas viser l'Elysée, lors de la campagne en vue de sa réélection à Paris.

Pas candidate "à ce jour"

"Je ne suis pas à ce jour candidate, assure Anne Hidalgo, qui ajoute "ne pas se résoudre" à la "menace" de l'extrême droite.

"Face à cette menace, tous les partis sont d'une incroyable faiblesse, à commencer par le parti présidentiel. Il faut construire une force à partir de la vie de nos concitoyens, de leur quotidien et de leurs attentes."

Selon elle, "les Parisiens qui m'ont réélue comme maire ne sont pas les derniers à me demander de mener ce combat. Le crédit de ma parole se mesure dans la fidélité à mes idées, dans la mise en oeuvre de tous mes engagements de campagne, dans ma capacité à travailler en équipe ; ce que ne fait pas un Emmanuel Macron qui décide tout seul depuis l'Élysée. Ma crédibilité, c'est aussi de savoir gérer une ville comme Paris."

B.R. avec AFP