Parti animaliste: Hélène Thouy en est à 280 parrainages et pense pouvoir "être la petite surprise"

Dans un entretien au Figaro, la candidate du Parti animaliste dit espérer "être la petite surprise de cette élection" comme en 2019. Mais elle dépore que des élus "subissent des pressions de la part des chasseurs" pour les empêcher de lui accorder leur signature.

Hélène Thouy espère réitérer la surprise. En 2019, son mouvement, le Parti animaliste, avait été la révélation des européennes en obtenant 2,2 % des suffrages. La candidate à la présidentielle explique son pari dans un entretien au Figaro: accéder au premier tour afin de se faire connaître et atteindre 4 à 5% des voies. Elle est créditée de seulement 0,5% des intentions de vote dans un sondage Ifop-Fiducial en date du 11 janvier.

"Le Parti animaliste peut être la petite surprise de cette élection car la question animale diffuse. (...) Notre participation pourrait même faire baisser l’abstention en ramenant des citoyens à la politique par cette question-là", soutient la candidate.

280 parrainages sur 500

"La mission est très difficile", affirme Hélène Thouy, qui précise avoir obtenu 280 des 500 parrainages requis pour la présidentielle. "Des élus nous disent qu’ils subissent des pressions de la part des chasseurs pour ne pas qu’ils nous donnent leur signature", avance-t-elle pour explication dans l'entretien.

En cas d'échec, impossible pour la candidate de se rallier ou de soutenir un autre candidat. "Notre mouvement est transpartisan, il rassemble des gens de droite comme de gauche pour défendre la cause animale", justifie-t-elle. Même les propositions de l'écologiste Yannick Jadot lui apparaissent "insuffisantes". Autre problème: sa candidature perçue à gauche, "alors que nous voulons également parler à [la] droite."

Hélène Thouy prône pour "mesure phare" la fin de l'élevage intensif. Parmi ses propositions, figure également la réduction de moitié de la production et de la consommation de produits d'origine animale, ou encore l'interdiction de la chasse.

Nina Jackowski