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Présidentielle

Nicolas Sarkozy à Toulon fustige "l'impuissance et l'immobilité" des socialistes

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Dès les premiers mots, le ton du meeting de Nicolas Sarkozy, candidat UMP à la présidence de la République, est donné. A Toulon, il a commencé par rendre hommage à son auditoire : "vous êtes le peuple de France qui ne veut pas baisser les bras, qui veut rester debout".

Très vite, le chef de l'Etat a défendu son action passée : "ici, à Toulon, j'ai dit aux Français que pas un euro de leur épargne serait perdu, car je ne laisserai pas une banque faire faillite. Je me suis engagé dès 2008 à protéger les Français de la crise, cet engagement a été tenu" a-t-il ajouté.

Le président sortant a ensuite vilipendé les socialistes, responsables selon lui de dépenser à tort et à travers. Il explique ainsi que "c'est toujours pareil avec les socialistes, ils font des promesses à tout le monde". Puis d'ajouter : "avec les socialistes c'est deux jours de mensonge et des années pour régler la facture". "Je suis le candidat de tous les républicains qui ne veulent pas de l'impuissance et de l'immobilité'', a-t-il encore ajouté.

Mais l'attaque n'a pas porté que sur la question de la bonne gestion, elle a aussi concerné les valeurs. Ainsi pour Nicolas Sarkozy, "la gauche a abîmé la République avec sa démagogie à l'école". De la même manière à propos de l'immigration : "donner le droit de vote aux immigrés qui n'ont pas la nationalité, ce n'est pas la République". "La France joue son destin, les engagements qu'elle va prendre l'engageront pour longtemps", a-t-il martelé.

Nicolas Sarkozy a ensuite rendu un vibrant hommage à tous les Français issus de l'immigration, aux réfugiés et notamment aux Pieds-noirs. Il a déclaré : "la République ne doit pas attiser la concurrence des mémoires, mais elles doit prendre en compte les blessures du passé". Le président a aussi défendu la pénalisation de la négation du génocide arménien. Il a aussi rappelé la nécessité d'avoir "un islam de France" et non "un islam en France", fustigeant Tariq Ramadan qui n'est selon lui pas le bienvenu sur le "territoire de la République".