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Présidentielle

Les meilleurs moments du débat Hollande-Sarkozy

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Résumé de ce qu'il fallait retenir du débat de l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle 2012.

23h43 : les deux candidats sont invités à apporter leur conclusion à ce débat, François Hollande en premier, puis Nicolas Sarkozy, tel que le tirage au sort en a décidé.

Nicolas Sarkozy : "comme l'a dit Monsieur Hollande, ce sujet ne peut être évoqué dans une émission de télévision. Chaque cas est un cas particulier".

François Hollande évoque le sort des neuf otages toujours retenus dans le monde. Il déclare qu'il ne "demandera rien" à Nicolas Sarkozy sur ce sujet qui fait partie des prérogatives du chef de l'Etat.

Nicolas Sarkozy : "le travail n'est pas terminé, il reste encore une région à sécuriser".

François Hollande : "je considère que la mission est achevée, il ne sert à rien de rester plus longtemps".

Nicolas Sarkozy explique le désengagement progressif qui est déjà mis en œuvre. Il préconise pour sa part un départ en 2013. Pour lui, un retrait dès 2012 n'est pas matériellement possible. Nicolas Sarkozy insiste ensuite sur la nécessité de respecter, vis-à-vis des alliés, la parole de la France.

François Hollande évoque la question de l'Afghanistan. François Hollande déclare que les troupes françaises n'ont pas à rester en Afghanistan plus longtemps et préconise un retrait dès la fin 2012.

23 h 33 : le débat porte maintenant sur les questions internationales.

Nicolas Sarkozy : "je ne prendrai pas de leçons d'un parti qui voulait placer Dominique Strauss-Kahn à la tête de la France".

Nicolas Sarkozy rétorque qu'il a nommé un socialiste en tant que président de la Cour des comptes. J'ai fait un effort d'ouverture qu'aucun autre n'avait fait avant moi, ajoute-t-il.

François Hollande reproche à Nicolas Sarkozy de se comporter comme un chef d'état-major.

Nicolas Sarkozy : "votre normalité n'est pas à la hauteur des enjeux et de la situation. Je ne pense pas que le Général de Gaulle ou François Mitterrand étaient des présidents normaux".

François Hollande rappelle la nécessité, selon lui, de ne pas "être le chef de tout et responsable de rien". Il insiste sur la déontologie des ministres et déclare qu'il ne sera pas le chef de la majorité.

23h15 : le débat porte maintenant sur le style de présidence que proposeront les candidats

François Hollande :"je soutiens une position équilibrée, car c'est la plus intelligente. Je pense qu'il vaut mieux investir sur les centrales de nouvelles générations que sur les veilles centrales".

Nicolas Sarkozy : "vous avez vendu les ouvriers de Fessenheim sur l'autel d'un accord politicien méprisable. Le problème de Fukushima était un problème de tsunami et je ne pense qu'aux frontières du Rhin, il n'y a pas de problème de tsunami".

François Hollande : "il y aura les deux sous mon quinquennat".

Nicolas Sarkozy : "Fermer Fessenheim c'est 8.000 éoliennes pour remplacer Fessenheim. Il ne faut pas le nucléaire ou l'éolien, il faut les deux".

François Hollande : "une seule centrale fermera : Fessenheim. Pourquoi Fenssenheim ? Parce que c'est la plus vieille de France, parce qu'elle est située sur une faille sismique".

Nicolas Sarkozy évoque l'accord des socialistes et des Verts et les conséquences de ce dernier sur une éventuelle fermeture de la centrale de Fessenheim. "Mettre à bas le nucléaire parce que Madame Joly fait 2,5% des voix c'est un mauvais choix", ajoute-t-il.

23h01: le débat de bascule sur le thème du nucléaire

Nicolas Sarkozy : "quand il a fallu avoir du courage pour interdire la burka sur le territoire de la République française vous étiez aux abonnés absents. Vous aviez peur, de l'incapacité de la République de faire respecter cette loi".

François Hollande : " j'essaye d'avoir une cohérence dans mes convictions je n'en change pas".

Nicolas Sarkozy : "vous savez très bien que le droit de vote pour les immigrés ne s’adresse pas aux Canadiens, aux Norvégiens, il s'adresse aux Africains, aux Maghrébins. Si vous prenez les pays d'Afrique du Nord, ce sont des pays de confession musulmane. Je ne vous l'apprends pas ?"

François Hollande s'étonne de voir Nicolas Sarkozy lier ce thème de l'immigration à une religion.

Nicolas Sarkozy : "j'ai beaucoup réfléchi à cette question, je pense qu'il ne faut pas céder à un vote communautaire, à la pression d'un Islam en France alors que nous voulons un Islam de France".

François Hollande : "sur le droit de vote (des étrangers), c'est une position que je soutiens pour les élections municipales pour les personnes qui sont sur le territoire depuis 5 ans. Pour faire passer cette réforme, il nous faudra une majorité des 3/5e puisque c'est une réforme de la Constitution".

François Hollande : "sur le centre de rétention moi je considère qu'un enfant ne peut pas être mis dans un centre de rétention. Je propose que les centres de rétention puissent accueillir les familles".

Nicolas Sarkozy : "la France est un pays ouvert et je sais d'où je viens. Mais le problème est que nous avons accueilli trop de monde. J'ai proposé sur les cinq années qui viennent que nous divisions le flux migratoire par deux.

Je souhaite que le juge de la rétention et le juge de l'expulsion soient le même. Sur le regroupement familial, je propose que soit mis en place un test portant sur le Français et les valeurs de la République".

François Hollande : "je pense qu'il faut limiter l'immigration économique. Je propose qu'une fois par an, au Parlement, on décide quel nombre d'immigrés on peut faire rentrer. Pour l'immigration familiale, il faut poser des règles sur un niveau de revenu minimum et de maîtrise du Français. L'immigration légale doit être maîtrisée, mais on ne peut pas fixer des objectifs irréalisables".

22h36 : le thème du débat passe aux sujets de société avec en premier lieu, l'immigration.

Nicolas Sarkozy : "si Schengen ne change pas, nous rétablirons des contrôles ciblés à nos frontières".

Nicolas Sarkozy : "dire que je n'ai rien obtenu de l'Allemagne c'est une contre-vérité et une grande incompétence".

François Hollande : "vous ne savez pas faire de compromis. Par rapport à l'Allemagne, vous n'avez pas tenu bon. Le devoir d'un président de la République c'est de donner une autre orientation à l'Europe que celle que vous avez subie".

François Hollande : "qui va avoir la volonté de faire bouger l'Allemagne ? Là où vous êtes en contradiction, c'est que même le président du Conseil de l'Europe est d'accord avec ça".

Nicolas Sarkozy : "nous avons évité l'implosion de l'euro, ça n'a pas été facile. Je ne suis pas sûr que vous auriez fait beaucoup mieux que nous".

Nicolas Sarkozy : "parmi les Français qui nous regardent aujourd'hui, il y en a-t-il un seul qui veuille se retrouver dans la situation de l'Espagne. Si on veut retrouver la maîtrise de son destin, on rembourse ses dettes".

François Hollande : "on a une banque centrale européenne qui prête dans limite aux banques à un taux de 1%. Et quand elle prête aux Etats comme l'Espagne, c'est à un taux de 6%. Je sens les lignes bouger. Il faudra renégocier pour obtenir ce soutien indispensable à la croissance".

22h20 : le thème du débat passe à celui de l'Europe.

François Hollande : "les effectifs de la fonction publique seront stabilisés globalement tout au long du quinquennat".

François Hollande : "moi je protège les enfants de la République, vous, vous protégez les privilégiés".

François Hollande affirme vouloir créer "12.000 postes d'enseignants" par an "pour tous les métiers".

François Hollande accuse Nicolas Sarkozy d'avoir "distribué des chèques du Trésor" aux contribuables "les plus fortunés".

Nicolas Sarkozy estime que François Hollande se livre à de la "calomnie en l'accusant d'avoir fait des "cadeaux aux riches".

François Hollande : la dette publique a augmenté de 900 milliards d'euros depuis 2002. Selon François Hollande, la hausse de la dette est due aux "largesses fiscales" et à "l'incapacité à réduire la dépense publique" de Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy : "ça fait 38 ans que la France produit un budget en déficit".

Nicolas Sarkozy : "François Hollande peut me reprocher bien des choses, mais j'ai toujours assumé mes responsabilités".

Nicolas Sarkozy accuse François Hollande de "faire des grands discours" sur ce qu'il va faire après avoir "voté non à tout".

Nicolas Sarkozy : "votre proposition pour la croissance, il n'y a pas un pays au monde qui fait ce choix".

Nicolas Sarkozy : "Monsieur Hollande, c'est pas le concours de la petite blague".

Nicolas Sarkozy : "depuis 2009, la France est le seul pays qui n'a pas connu de récession, a affirmé Nicolas Sarkozy".

Nicolas Sarkozy : "il faut un changement considérable pour que la formation aille à ceux qui en ont besoin".

François Hollande : "avec vous, c'est très simple, ce n'est jamais de votre faute".

Nicolas Sarkozy : "je ne donne aucune note, mais quand vous vous trompez, je préfère vous le dire, 63 milliards vient du coût des énergies fossiles".

François Hollande : "mais pas du tout! Vous n'êtes pas là pour dire ce que je sais ou ce que je ne sais pas ! C'est pas vous qui posez les questions, donnez les notes dans cet exercice".

Nicolas Sarkozy : "très respectueusement, vous connaissiez le chiffre de 70 milliards et vous ignoriez que sur les 70 milliards..."

François Hollande : "mais non, mais vous ne m'apprendrez pas..."

Nicolas Sarkozy : "Monsieur Hollande, je vais me permettre de vous apprendre quelque chose..."

François Hollande : "cela a toujours pesé dans le commerce extérieur, puisqu'il y a toujours un prix du pétrole qui a été élevé, il l'est plus en ce moment mais il n'empêche, en enlevant le prix du pétrole, vous avez le déficit du commerce extérieur..."

François Hollande : "pardon..."

Nicolas Sarkozy : "si vous le savez, vous le dites, c'est 63 milliards".

François Hollande : "oui, oui, je le sais, mais…"

Nicolas Sarkozy : vous parlez du déficit de la balance commerciale, il est de 70 milliards c'est exact. Savez-vous pour combien pèse l'énergie fossile dans les 70 milliards, le savez-vous au moins ?

Nicolas Sarkozy : "il est totalement irresponsable au vu du prix du pétrole de vouloir casser" le nucléaire.

Nicolas Sarkozy affirme que la banque d'investissement voulue par François Hollande "existe déjà" et qu'il l'a créée.

Nicolas Sarkozy affirme que les chiffres avancés par François Hollande pour éclairer ses propositions "sont faux".

21h15 : Le premier thème lancé par la journaliste Laurence Ferrari est celui de l'emploi.

Nicolas Sarkozy : "l'on n'a pas besoin de rajouter l'outrance et le mensonge aux difficultés du pays".

François Hollande : "Monsieur Sarkozy, vous aurez du mal à passer pour une victime".

François Hollande : "s'il n'y a pas eu de violences durant 5 ans, le mérite en revient à
toute la société française".

François Hollande : "je veux que la justice soit au cœur de toutes les décisions publiques".

Nicolas Sarkozy : "il y a ceux qui parlent de rassemblement et il y a ceux qu'ils le font".

21h03 : C'est au tour de Nicolas Sarkozy de s'exprimer. Celui-ci insiste sur la notion de rassemblement.

21h00 : Le débat d'entre-deux-tours commence. David Pujadas présente le déroulement du débat et les différents thèmes abordés.