Le citoyen qui a interpellé Mélenchon sur "la République, c'est moi" ne l'a pas jugé convaincant

Philippe Jourdan a participé ce jeudi soir à La France dans les yeux sur BFMTV. Ce syndicaliste a interpellé Jean-Luc Mélenchon sur ses coups de sang. Il revient ce vendredi matin sur cet échange qui ne l'a pas convaincu.

Faire oublier ce moment aux électeurs. Alors que Jean-Luc Mélenchon tente de faire oublier la séquence désastreuse de "La République, c'est moi" lancée lors d'une perquisition au siège de son parti en 2018, Philippe Jourdan, l'un des Français de La France dans les yeux sur BFMTV, a souhaité l'interpeller sur le sujet ce jeudi soir. Il revient pour BFMTV sur cet échange.

"J'ai trouvé qu'hier soir, il était très agressif"

"Chaque citoyen doit s’interroger sur la posture d’un présidentiable. A ce titre-là, Jean-Luc Mélenchon a eu des propos hors de propos, en tout cas qui ne sont pas d’une posture présidentiable et ça, c’est un peu dommageable. J’ai trouvé qu’hier soir [jeudi soir, NDLR], il était très agressif (...). Alors que quand on est présidentiable, on doit rassembler et accepter la controverse, la contradiction", a jugé ce cadre de La Poste qui a voté pour le candidat LFI en 2017.

"Je connais son projet, je suis très proche de ses idées comme beaucoup de mes copains. Mais ce qui leur pose problème, c’est son attitude, son comportement", a encore expliqué ce militant CGT sur BFMTV ce vendredi matin.

"Qu'on dise que j'ai mauvais caractère..."

Ce jeudi soir, le syndicaliste avait interpellé le candidat.

"J’étais choqué. La République, ça peut pas être vous, c’est nous tous", avait jugé ce quinquagénaire originaire des Alpes de Haute-Provence.

"(Cette perquisition ) est un abus de pouvoir absolu (...). Je ne suis pas un homme parfait, je saurai mener ce pays parce que j’ai acquis de l’expérience. Après qu’on dise que j’ai mauvais caractère…", lui avait répondu Jean-Luc Mélenchon.

Marie-Pierre Bourgeois