L’éducation au cœur de la campagne présidentielle

Face au sujet de l’éducation en France, les candidats ont chacun leurs propositions. Des idées qui divergent. Essentiellement sur les moyens mis en œuvre et le recrutement d’enseignants supplémentaires.

Le thème de l’éducation est arrivé très tôt dans la campagne présidentielle. Dès novembre, François Hollande a occupé le débat avec sa proposition phare : créer 60.000 postes dans l’éducation nationale. Aussi, s’il est élu, le candidat PS souhaite diviser par deux le nombre d’élève qui quittent le système scolaire sans diplômes.

François Bayrou, lui, ne propose aucune création de postes d’enseignants dans son programme. Le candidat Modem, ancien professeur de Lettres fait plutôt des propositions au niveau des enseignements fondamentaux. Dans le primaire, il souhaiterait dédier 50% du temps scolaire aux enseignements fondamentaux comme la langue française.

Pas de création de nouveaux postes aussi pour Nicolas Sarkozy. En revanche, les enseignants qui partent à la retraite seront désormais remplacés. Le président sortant veut aussi proposer aux enseignants de travailler 26 heures par semaine, au lieu de 18 actuellement.

Dans les propositions de Marine Le Pen c’est l’ordre qui prime. Elle propose l’installation de détecteurs de métaux à l’entrée de certains établissement, se lever quand l’enseignant arrive en classe ou encore le retour du vouvoiement.

Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou, eux, proposent une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans, au lieu de 6 à 16 ans à ce jour. Les deux candidats veulent également supprimer les subventions aux établissements privés.