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Présidentielle

"Je ne suis pas leur copain": Mélenchon raille la division du "centre gauche" entre Hidalgo et Taubira

Le candidat a accusé à mi-mot la gauche de manque de préparation. "Quel est le sérieux de gens qui prétendent être une force gouvernementale et qui, 90 jours avant l'élection n'ont aucune certitude ni sur le candidat ni sur le programme?", a-t-il interrogé.

"Nous ne sommes pas concernés par les mésaventures du centre gauche", a insisté Jean-Luc Mélenchon ce dimanche, lors de son meeting à Nantes, rejetant une nouvelle fois catégoriquement une union de la gauche.

"J'ai beau prendre le problème dans tous les sens et répéter matin, midi et soir que je ne suis pas concerné par les aventures du centre gauche et leurs disputes internes, on continue à me poser des questions", a raillé le candidat insoumis.

"Nous ne sommes pas concernés par la compétition entre le parti radical de gauche de Christiane Taubira et le parti socialiste d'Anne Hidalgo. Ils ont été alliés pendant des années, ils s'en débrouillent", a-t-il poursuivi avant de marteler: "Et s'il vous plaît, laissez-nous faire campagne!"

"Ce n'est pas d'union dont nous avons besoin"

Le candidat a été plus loin, accusant à mi-mot la gauche de manque de préparation. "Quel est le sérieux de gens qui prétendent être une force gouvernementale et qui, 90 jours avant l'élection n'ont aucune certitude ni sur le candidat ni sur le programme?", a-t-il interrogé.

"Vous ne pouvez pas mobiliser si vous donnez l'impression que vous êtes un menteur qui va ensuite arranger ses carabistouilles dans un coin avec ses copains des autres partis.

"Ce n'est pas d'union dont nous avons besoin, c'est de clarté et de mobilisation populaire", a-t-il terminé. "Je ne suis pas leur copain, que ce soit dit une bonne fois pour toutes."

Cyrielle Cabot Journaliste BFMTV