BFMTV
Présidentielle

Jadot: "Il était de ma responsabilité de construire un rassemblement"

Yannick Jadot s’est dit "satisfait" ce dimanche sur BFMTV, après que 80% des militants écologistes ont validé son ralliement à Benoît Hamon en vue de la présidentielle.

Invité de BFM Politique ce dimanche, Yannick Jadot s'est dit "satisfait" et "fier" après que les électeurs de la primaire écologiste ont approuvé à 80% l'accord conclu entre lui et Benoît Hamon.

Cet accord prévoit notamment que le député européen EELV renonce à sa candidature à la présidentielle au profit de celle du candidat PS. 

"Le moment est venu de gagner, pas de vouloir rester dans notre tour d'ivoire (...) C'est le moment historique de gagner sur la sortie du nucléaire et les énergies renouvelables" a notamment lancé l'ex-candidat EELV à la présidentielle.

Il a indiqué avoir pris cet engagement dans le contexte d'"un paysage politique qui a changé", à la suite de la disparition de figures telles que celles de Nicolas Sarkozy, Manuel Valls ou François Bayrou, du scrutin. 

"La possibilité d'une victoire à la présidentielle"

Il a aussi dit "comprendre" ceux qui ont refusé l'accord avec le candidat socialiste:

"Il y a cinq ans on avait un accord avec les socialistes et il a été trahi par François Hollande, je comprends la réticence avec des accords dont nous n'avons pas de garantie absolue qu'ils soient mis en oeuvre".

Yannick Jadot a expliqué avoir vu "la possibilité d'une victoire à l'élection présidentielle". Selon lui, il était de sa "responsabilité d'essayer de construire une grande dynamique, un grand rassemblement pour essayer de faire gagner l'espoir dans notre pays". 

Depuis 1974, avec René Dumont, les écologistes ont toujours eu un candidat à la présidentielle. Le retrait du député européen est donc "inédit", a-t-il reconnu.

Enfin, au sujet des discussions Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot "n'imagine pas" qu'"une seule personne puisse mettre un droit de veto sur la victoire". Le candidat de La France insoumise est donné ex-aequo avec Benoît Hamon dans les intentions de votes du premier tour de la présidentielle. 

Marie-Caroline Meijer avec AFP