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Présidentielle

"Grand remplacement": après ses propos polémiques, Pécresse dit "détester" cette "théorie de la haine"

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse, en meeting dimanche 13 février au Zénith de Paris

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse, en meeting dimanche 13 février au Zénith de Paris - Alain JOCARD © 2019 AFP

Valérie Pécresse a été sommée de s'expliquer après avoir utilisé lors de son meeting de dimanche cette expression complotiste d'extrême droite. "Pas de fatalité, ni au grand déclassement ni au grand remplacement", avait-elle affirmé au Zénith à Paris.

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse, critiquée pour avoir évoqué dimanche la théorie complotiste d'extrême droite du "grand remplacement", a dénoncé ce mardi une "polémique montée" par ses adversaires sur ce qu'elle a qualifié de "théorie de la haine et de la peur" qu'elle "combat".

"Soyons très clairs, je suis le vrai rempart républicain à la théorie du 'grand replacement'. (...) Je la déteste, je la combats, cette théorie est une théorie de la haine et de la peur", a déclaré la candidate sur France 2.

C'est une "polémique montée avec une expression que j'utilise depuis des mois pour dire que je lutte contre ce 'grand remplacement'" supposé de la population européenne par une population non européenne, a-t-elle ajouté.

"Je n'en veux pas"

"Je ne le légitime pas puisque je dis que je n'en veux pas", a insisté la candidate, en accusant ses rivaux de jouer un "jeu malsain. Depuis que je suis désignée (candidate), il y a un jeu malsain entre Emmanuel Macron et Éric Zemmour et Marine Le Pen pour essayer de faire en sorte qu'ils se retrouvent face à face".

"L'immigration incontrôlée et l'intégration ratée" peuvent "disloquer une nation. Je veux l'ordre et la concorde", a-t-elle réaffirmé. "Cette ligne que je défends est la même" avec "ordre, liberté, République".

"Je veux laver cette chose publiquement: c'est moi qui seule ai la solution" et "elle est républicaine. Sans quotas migratoires comment arrivera-t-on à réguler les flux, à contrôler l'immigration incontrôlée?", a-t-elle ajouté.

C.V. avec AFP