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Présidentielle

François Hollande : les temps forts de sa campagne

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La campagne électorale de François Hollande a commencé le 31 mars 2011, date à laquelle il s'est déclaré candidat à la présidentielle. Plus d'un an après, son image a largement évolué.

La campagne électorale de François Hollande a débuté il y a plus d’un an dans son fief à Tulle. Les débuts sont timides, mais les événements qui vont suivre vont accélérer les choses. 

Le dimanche 14 mai, les Français apprennent en effet, abasourdis, l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à l’aéroport de New-York. Le candidat favori de la gauche pour la présidentielle est accusé d’agression sexuelle par une femme de chambre. S’en suivront six mois de chute pour DSK. C’est alors François Hollande qui devient le socialiste préféré des Français. Il remporte la Primaire du PS face à Martine Aubry le 17 octobre.

Le 22 janvier symbolise le premier grand meeting d’Hollande au Bourget en Seine-Saint-Denis. 25 000 sympathisants y sont rassemblés. Le candidat socialiste présente ses principales propositions et désigne son principal adversaire.

Fin février, la réindustrialisation et le soutien aux entreprises en difficulté s’imposent dans la campagne. François Hollande rencontre des employés d’Arcelor Mittal à Florange. Le candidat PS promet une loi obligeant un industriel se désengageant d’une usine française à la céder à un repreneur.

Peu de temps après, une autre proposition fait couler beaucoup d’encre : François Hollande veut créer un taux d’imposition à 75% pour les très hauts revenus.

Le 12 avril lors d’un meeting à Clermont-Ferrand, pour la première fois, Hollande affirme qu’il croit en la victoire : "On va gagner" dit-il alors.

Cinq Jours plus tard, Fadela Amara déclare qu’elle votera pour François Hollande. Comme elle, plusieurs autres anciens membres du gouvernement de droite se rallient au candidat socialiste.

22 avril 2012 Premier tour de la présidentielle François Hollande remporte 28,63% des suffrages contre 27,18% pour Nicolas Sarkozy. Le débat de l’entre-deux tours ne remettra pas en cause la position de favori de François Hollande même si l’écart se réduit légèrement entre les deux candidats à l’approche du second tour.