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Présidentielle

Fillon maintient ses attaques, Cazeneuve réplique

Le Premier ministre a réagi aux accusations de François Fillon à l'égard du gouvernement de laisser "se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile" qui perturbe, selon lui, la campagne présidentielle.

"Je comprends que certains candidats soient tentés de dissimuler derrière des polémiques les difficultés de leur campagne", a déclaré Bernard Cazeneuve tôt ce lundi lors d'une visite au salon de l'Agriculture. "Mais moi, je suis obligé de rétablir la vérité", a précisé le Premier ministre.

"Employer le terme de quasi-guerre civile lorsqu'on est un responsable politique éminent et qu'on sait parfaitement le niveau de mobilisation des forces de sécurité dans notre pays, ça n'est tout simplement pas responsable", a-t-il alors rétorqué à François Fillon, qui l'avait accusé de ne pas suffisamment assurer la sécurité pendant la campagne électorale.

"La responsabilité, c'est la sienne"

Et la réponse de François Fillon ne s'est pas faite attendre. "La responsabilité, c'est la sienne. C'est celle de veiller à ce que l'élection présidentielle se déroule dans un climat de sérénité", lui-a-t-il rétorqué ce lundi, citant comme exemple les bus des militants FN pris pour cible ce dimanche près de Nantes, lors de la venue de Marine Le Pen pour un meeting.

"C'est un enjeu démocratique (…) Les Français doivent pouvoir choisir leur candidat dans un climat qui ne peut pas être un climat de violence", a surenchéri le candidat de la droite.

P. P.