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Présidentielle

Après Hollande en 2012, le candidat Macron prend la parole face aux ouvriers

En allant à la rencontre des salariés en colère de l'usine Whirlpool d'Amiens, Emmanuel Macron rappelle François Hollande, qui s'était adressé aux ouvriers d'ArcelorMittal pendant la campagne présidentielle de 2012.

Il a promis qu'il ne reproduirait pas les promesses François Hollande lors de sa campagne en 2012. Invité de L'Emission politique sur France 2 au début du mois, l'ancien ministre de l'Economie avait déclaré qu'il se refusait à toute "démagogie" concernant le dossier de l'usine Whirlpool d'Amiens, menacée de fermeture, en raison de sa délocalisation annoncée en Pologne.

"Je considère qu'une campagne présidentielle, ce n'est pas pour tenir des propos d'estrade avec des promesses sans pouvoir les tenir", avait déclaré le candidat d'En Marche!, faisant référence à l'initiative de François Hollande pendant sa campagne en 2012. L'actuel président de la République s'était rendu à Florange pour affirmer son soutien aux salariés d'ArcelorMittal, alors en lutte pour conserver leurs emplois.

Ce mercredi, pris de court par la visite surprise de Marine Le Pen au milieu des ouvriers de l'usine Whirlpool d'Amiens, Emmanuel Macron a décidé de rendre visite à son tour aux salariés. Avec un mégaphone, le candidat d'En Marche! s'est adressé à eux pour clarifier la situation. Face à un accueil musclé, il a dû demander à la presse de s'éloigner pour poursuivre l'échange plus sereinement avec des employés de Whirlpool. Un échange diffusé en Facebook live par l'équipe du candidat.

"Premier point il n’y aura aucune homologation d’un PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, NDLR) qui n’est pas à la hauteur Il y a un dialogue social, ce n’est ni un candidat à la présidentielle ni le gouvernement qui va remplacer le dialogue social. Deuxième point: trouver un repreneur. Sur ce volet, on ira au bout d’un dossier de recherche de repreneur avec un vrai dossier industriel, qui reprend le plus d’emplois et de façon pérenne. C’est ce sur quoi je peux m’engager, je sais qu’il y en a qui veulent plus, je ne peux pas le faire", a lancé Emmanuel Macron.

Boris Courret