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Sciences Po bloqué: Chenu estime que l'établissement est devenu une "fabrique de l'antisémitisme"

Sébastien Chenu, du Rassemblement national, le 24 mars 2024 sur BFMTV

Sébastien Chenu, du Rassemblement national, le 24 mars 2024 sur BFMTV - BFMTV

Tandis que l'institut d'études politiques était toujours bloqué vendredi 25 avril au matin, le chef du Rassemblement national à l'Assemblée, Sébastien Chenu, a déploré sur LCI "le bazar immense" dans l'université.

"Je suis scandalisé", a déclaré Sébastien Chenu au sujet de la mobilisation étudiante pro-Palestine qui bloque Sciences Po Paris depuis la nuit de jeudi à vendredi 26 avril. Invité de la matinale de LCI, le député RN a déploré un "bazar immense" et des "discriminations" qui règnent, selon lui, dans les universités françaises.

"Il faut rétablir l'ordre [...] Il faut interdire les mobilisations dans les universités", a-t-il affirmé.

"Fabrique d'intolérance"

Revenant sur l'épisode d'une étudiante de l'Union des Étudiants juifs de France interdite mi-mars d'entrer dans un amphithéâtre occupé par une mobilisation de soutien à Gaza, le chef du RN à l'Assemblée nationale a chargé davantage l'institut d'études politiques.

"Quelle honte ce qu'est devenu Sciences Po...! Quelle honte cette fabrique d'intolérance, cette fabrique de sectarisme et cette fabrique d'antisémitisme", a-t-il fustigé sur le plateau de la matinale de LCI.

Le comité d'étudiants militants qui occupe le bâtiment et bloque son accès ce vendredi réclame "la condamnation claire des agissements d'Israël par Sciences Po" et "la fin des collaborations" avec toutes "les institutions ou entités" complices "de l'oppression systémique du peuple palestinien".

Il réclame en outre l'arrêt de "la répression des voix pro palestiniennes sur le campus".

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Selon le ministère de l'Enseignement supérieur, Jean Bassères, l'administrateur provisoire de Sciences Po a prévu de descendre pour dialoguer avec les étudiants.

H. de M.