Violences à Paris: 174 suspects placés en gardes à vue
Une partie des projectiles lancés contre les forces de l'ordre dimanche sur la place de la République, à Paris. - Préfecture police Paris
L'ESSENTIEL
Des échauffourées ont éclaté place de la République à Paris
Les manifestants étaient réunis à l'appel de groupuscules anti-Cop21
La police a procédé à plus de 200 interpellations
- Une chaîne humaine a rassemblé 4.500 personnes sans incident
20h40 - La Tour Eiffel parée de vert
Jusqu'au 3 décembre prochain, la Tour Eiffel est revêtue d'une végétation virtuelle et lumineuse à l'occasion de la Cop21. Une oeuvre interactive signée par l'artiste belgo-tunisienne Naziha Mestaoui, avec l'association "1 Heart 1 Tree" ("Un coeur, un arbre", ndlr).
Chacun peut faire apparaître l'image d'un arbre sur la Dame de fer grâce à une application sur smartphone. Pour chaque arbre virtuel créé, un arbre réel sera planté dans le cadre d'un programme de reforestation.
20h35 - Nouveau bilan de la police
Le bilan à 20h30 est de 289 interpellations, et de 174 gardes à vue, annonce la Préfecture de police de Paris.
20h30 - Situation apaisée place de la République
La situation est rentrée dans l'ordre sur la place de la République, où se sont déroulées des affrontements plus tôt dans la journée. Les policiers ont contrôlé l'ensemble des manifestants, et en ont interpellé plus de 200.
19h45 - Les images filmées par la police des manifestants masqués
La Préfecture de police de Paris a publié sur YouTube une vidéo des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants.
19h15 - "Aucun amalgame" parmi les manifestants
"Aucun amalgame ne saurait être fait entre des manifestants de bonne foi et ces groupes qui n'ont toujours eu qu'un seul dessein: profiter de rassemblements responsables et légitimes pour commettre des violences inacceptables", a souligné Bernard Cazeneuve, qui a félicité à plusieurs reprises les organisateurs de "marches pacifiques et de chaînes humaines".
19h10 - "208 interpellations dont 174 gardes à vue", indique Cazeneuve
"Une minorité violente a cherché à organiser un cortège malgré l'interdiction des pouvoirs publics, décidée en fonction du contexte de menaces terroristes actuel. Plusieurs dizaines d'individus masqués s'en sont pris aux forces de l'ordre. Parmi les projectiles lancés, ces activistes violents ont utilisé notamment les bougies que les citoyens déposent en mémoire des victimes des attentats", s'est indigné Bernard Cazeneuve dimanche.
Le ministre de l'Intérieur a ensuite indiqué qu'il y a eu pour le moment "208 interpellations". Parmi elles, "174 mesures de gardes à vue ont été prononcées". "La fermeté sera totale", a prévenu Bernard Cazeneuve.
19h00 - La situation demeure très tendue sur la place de la République
"Des interpellations sont toujours en cours, le dispositif policier demeure très important", confirme l'envoyée spéciale de BFMTV, Johanna Ghiglia, actuellement sur la place de la République à Paris.
"Les manifestants sont confinés dans une zone et évacués petit à petit dans un car de police. Parmi eux se trouvent certains passants qui se sont retrouvés bloqués ici et qui n'ont aucun rapport avec les violences qui ont eu lieu plus tôt", précise la journaliste.
18h40 - Des pierres, des bougies, un marteau comme projectiles
La Préfecture de police de Paris a pris en photo (voir ci-dessous) une partie des projectiles utilisés dimanche après-midi contre les forces de l'ordre par des manifestants, masqués pour la plupart. Pour le moment, la police a procédé à une centaine d'interpellations.
18h30 - Marches pour le climat: plus de 570.000 manifestants dans le monde
Plus de 570.000 personnes ont participé aux quelques 2.300 marches pour le climat ce week-end à travers le monde, selon les premières estimations fournies par l'un des organisateurs, l'ONG Avaaz, à la veille de la Cop21.
"Ce chiffre est toujours provisoire et susceptible d'augmenter avec d'autres marches encore à venir à Mexico, Ottawa et Vancouver, ce qui devrait porter le total bien au-delà des 600.000" participants, a souligné l'organisation.
18h20 - Violences à Paris: "C'est regrettable et scandaleux", juge Hollande
Le chef de l'Etat François Hollande s'est exprimé devant la presse alors qu'il quittait le conseil européen à Bruxelles pour rejoindre l'Elysée, où il doit accueillir le président chinois Xi Jinping dans le cadre de la Cop21.
"Nous savions qu'il y avait des éléments perturbateurs qui n'ont rien à voir avec la défense de l'environnement. Ces incidents sont regrettables, scandaleux", a jugé François Hollande, indigné d'avoir vu "les fleurs pour les victimes" piétinées lors de ces affrontements.
18h15 - Echauffourées à Paris: "La police a fait son travail", estime Hidalgo
La maire de Paris Anne Hidalgo, invitée de BFMPolitique, condamne vivement les violences de la place de la République. "C'est indigne de faire de ce lieu de recueillement pacifique un lieu d'affrontements. La police a fait son travail, tandis que ces gens-là ne représentent rien de ce qui fait notre vivre ensemble. "
18h05 - Les images impressionnantes des affrontements
18h00 - Manuel Valls juge les violences "indignes"
Le Premier ministre s'est exprimé sur son compte Twitter au sujet des échauffourées qui ont éclaté en début d'après-midi à côté du mémorial des victimes des attentats du 13 novembre, place de la République, à Paris. Il a condamné les violences et appelé à "respecter la mémoire des victimes".
17h50 - Une chaîne humaine à Marseille
Près de 1.500 personnes ont formé à Marseille une chaîne humaine, selon le chiffre de la préfecture. Les manifestants sont partis dans le calme vers 13 heures et ont formé une chaîne humaine de près d'un kilomètre.
17h45 - Circulation plus fluide que d'habitude
Le préfet de police a indiqué qu'il y avait en milieu d'après-midi "trois fois moins de bouchons" en région parisienne que lors d'un dimanche ordinaire et qu'il n'y avait donc pas de difficultés de circulation pour l'instant.
Sur 150 chefs d'État attendus à l'occasion de la Cop21, 65 étaient déjà arrivés à la mi-journée, a détaillé le préfet.
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17h40 - Bernard Cazeneuve va s'exprimer à 19 heures
Le ministre de l'Intérieur va faire le point sur les manifestations du week-end en marge de la Cop21 à 19 heures.
17h20 - Une minute de silence pour ouvrir les négociations
Les délégués de 195 pays chargés de négocier un projet d'accord sur le climat ont entamé dimanche leurs discussions au Bourget, près de Paris, par une minute de silence à la mémoire des victimes des attentats du 13 novembre.
17h15 - L'A6 ne sera finalement pas fermée lundi matin
Les restrictions de circulation seront finalement moins importantes que prévu lundi, selon le préfet de police de Paris. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, l'autoroute A6 ne sera pas fermée à la circulation lundi matin entre l'aéroport d'Orly et Paris.
17h00 - Des bougies du mémorial lancées comme projectiles
Le préfet de police de Paris a donné plus de précisions sur les affrontements entre les policiers et les manifestants sur la place de la République.
"Ils ont cherché à forcer les barrages et ont attaqué les forces de l'ordre avec des gaz lacrymogènes, des bouteilles de verre, une boule de pétanque, et en prélevant même des bougies, hommage de la population parisienne aux victimes, qu'ils ont utilisées comme des projectiles, manquant totalement de respect à cette cause".
16h40 - Une centaine d'interpellations
Les policiers ont procédé dimanche à 100 interpellations place de la République, où se sont rassemblés quelques centaines de personnes opposées à la conférence sur le climat en dépit de l'interdiction de manifester, a déclaré le préfet de police de Paris Michel Cadot.
"Ce sont des petits groupes violents qui s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des projectiles", a indiqué le préfet de police, précisant que personne parmi les manifestants ou les policiers n'avait été blessé.
16h00 - Cop21: 600 panneaux publicitaires piratés
Les affiches de quelque 600 espaces publicitaires parisiens ont été enlevées et remplacées par des messages dénonçant "les mensonges" des grandes entreprises sponsors de la COP21, a annoncé dimanche le mouvement "Brandalism", à l'origine de cette opération.
Les pubs d'Air France, Engie (ex-GDF Suez) et Dow Chemicals ont ainsi été parodiées, ainsi que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement - François Hollande, David Cameron, Barack Obama, Angela Merkel et Shinzo Abe - sur des affiches créées par 80 artistes originaires de 19 pays. Cette action a été revendiquée par ce groupe britannique, dont le nom est une contraction de "brand" (marque) et de vandalisme.
15h30 - La place de la République remplie de chaussures
Des chaussons de bambins, des bottes remplies de fleurs, des baskets accompagnées d'un mot pour la planète: plusieurs milliers de chaussures ont recouvert dimanche matin la place de la République à Paris, d'où devait partir la marche pour le climat, annulée après les attentats de Paris.
"Plus de quatre tonnes" de chaussures ont été collectées depuis une semaine, a expliqué Emma Ruby Sachs, directrice adjointe d'Avaaz, mouvement mondial de mobilisation citoyenne, à l'initiative de l'opération.
15h20 - Des consignes critiquées par l'opposition
François Fillon, député de Paris et candidat à la primaire de 2016, a déploré dimanche "un peu d'improvisation" dans les consignes données aux Franciliens, auxquels il a été déconseillé de prendre les transports en commun les deux premiers jours de la Cop21. "Leur dire qu'ils doivent aller travailler sans prendre les transports en commun, ça semble un peu contradictoire", a fait valoir François Fillon.
15h15 - Une chaîne humaine massive
Peu avant, à la mi-journée, quelque 4.500 manifestants selon la police, plus de 10.000 selon les organisateurs, ont pris part à une chaîne humaine pour dénoncer "l'état d'urgence climatique" organisée sur un boulevard de l'Est parisien, ou ont été recensés sur la place de la République située non loin. Elle s'est dispersée "sans incident".
15h00 - Echauffourées à Paris
Des échauffourées sont en cours entre des manifestants, pour certains le visage masqué et jetant des projectiles, et les forces de l'ordre qui répondent par des jets de gaz lacrymogènes sur la place de la République à Paris.
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