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Police-Justice

Strasbourg: deux Tchétchènes interpellés pour apologie de terrorisme en plein marché de Noël

L'ouverture du marché de Noël de Strasbourg, le 25 novembre 2016. -

L'ouverture du marché de Noël de Strasbourg, le 25 novembre 2016. - - Patrick Hertzog - AFP

Un an après l'attentat qui avait fait 5 morts sur le marché de Noël de Strasbourg, deux Tchétchènes ont été placés en garde à vue dans la ville ce mercredi pour avoir fait un signe d'allégeance à Daesh en plein marché de Noël.

Deux Tchétchènes ont été placés en garde à vue ce mercredi à Strasbourg après avoir fait un signe d'allégeance à Daesh en plein marché de Noël, un an après l'attentat qui avait endeuillé la capitale alsacienne, a-t-on appris de source policière.

Les deux hommes ont été aperçus dans l'après-midi devant la cathédrale, située au coeur du marché de Noël, par une patrouille de CRS alors qu'ils étaient en train de faire des selfies, l'index "pointé vers le ciel", un signe d'allégeance à Daesh, a indiqué cette même source, confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace sur son site internet. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue pour "apologie de terrorisme", a-t-on ajouté.

Les suspects inconnus de la police 

"L'un est domicilié à Strasbourg et l'autre hors d'Alsace", selon cette même source policière. "On est en train de faire des vérifications mais ils ne sont pas clairement connus sur la place alsacienne pour des liens avec la mouvance islamiste", a-t-on encore indiqué. Le parquet de Strasbourg devrait décider jeudi de la suite à donner à cette affaire, a-t-on ajouté.

Le marché de Noël de Strasbourg, qui a ouvert le 22 novembre, est sous l'étroite surveillance des forces de l'ordre, un an après l'attentat commis le 11 décembre 2018 par Chérif Chekatt, un délinquant multirécidiviste, également fiché pour radicalisation.

Le jeune homme, qui avait prêté allégeance à Daesh, avait semé la terreur dans les ruelles du centre, à l'heure où le marché de Noël s'apprêtait à fermer. Armé d'un pistolet et d'un couteau, il avait tué cinq hommes et blessé une dizaine de personnes avant d'être tué par une patrouille de police après deux jours de cavale.

Jeanne Bulant avec AFP