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Police-Justice

Montpellier: une femme blessée dans sa salle de bain par des éclats de balle d'un règlement de compte

Une femme a été blessée au visage par des éclats de balle dans le quartier des Près d'Arènes à Montpellier, à la suite d'un probable règlement de comptes (photo d'illustration).

Une femme a été blessée au visage par des éclats de balle dans le quartier des Près d'Arènes à Montpellier, à la suite d'un probable règlement de comptes (photo d'illustration). - , AFP/Archives

Ce jeudi, une femme d'une vingtaine d'années a été blessée au visage après avoir reçu des éclats de balle, dans un quartier de Montpellier, à la suite d'un règlement compte entre trafiquants de drogues.

Une jeune femme d'une vingtaine d'années a été blessée au visage, jeudi soir, par trois éclats de balle, "victime collatérale" de tirs d'intimidation dans un quartier de Montpellier connu pour trafic de stupéfiants, a appris ce vendredi l'AFP auprès du parquet.

Les faits se sont produits peu avant 21 heures au pied de la Cité Saint-Martin, une tour du quartier des Près d'Arènes, dans le sud de la ville.

Un "individu au visage dissimulé" est descendu d'une Dacia Duster grise, "porteur d'un fusil à pompe en criant 'ici c'est moi qui charbonne' (vends de la drogue, NDLR), avant de faire feu en l'air à une reprise", a indiqué dans un message à l'AFP le procureur adjoint de Montpellier, Marco Scuccimarra.

Son pronostic vital n'est pas engagé

Une jeune femme habitant au 5e étage, "qui était dans sa salle de bain, fenêtre ouverte, au moment du tir, a été touchée par des éclats de balle, qui ont ricoché dans la pièce et l'ont atteinte au visage (trois impacts côté gauche)", selon le procureur adjoint.

La victime, dont le pronostic vital n'est pas engagé, a été prise en charge par les pompiers et conduite au Centre hospitalier universitaire (CHU).

Le tireur est remonté à bord du véhicule, où se trouvaient deux autres personnes, et celui-ci a "immédiatement quitté les lieux", a-t-il ajouté. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Montpellier.

Plusieurs villes du sud-est de la France, dont Marseille, Avignon, Nîmes, dans un arc entre l'Espagne et l'Italie, sont touchées depuis plusieurs années par des assassinats liés au trafic de drogue et au contrôle des points de vente.

Début septembre, une jeune femme de 24 ans était décédée à Marseille après avoir été touchée chez elle par une rafale de kalachnikov tirée à l'aveugle qui l'avait atteinte à la tête, dans un quartier du sud-est de la ville classé prioritaire et connu pour héberger un point de deal.

À Nîmes, à une soixantaine de kilomètres de Montpellier, un jeune garçon de 10 ans, Fayed, avait été touché mortellement par balle alors qu'il se trouvait dans la voiture de son oncle, le 21 août peu après 23 heures, dans le quartier sensible de Pissevin.

Par OE avec AFP