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INFO BFMTV. Menaces contre des lycées: un mineur en garde à vue

Un trentenaire "armé d'un couteau" a été tué par balles chez lui par des policiers, dans la nuit de mardi à mercredi à Wattignies, dans le Nord, après s'être montré "très menaçant" envers ses colocataires

Un trentenaire "armé d'un couteau" a été tué par balles chez lui par des policiers, dans la nuit de mardi à mercredi à Wattignies, dans le Nord, après s'être montré "très menaçant" envers ses colocataires - LOIC VENANCE © 2019 AFP

Dans un premier temps, deux frères ont été interpellés par l'OFAC (l'Office Anti-Cybercriminalité) dans les Hauts-de-Seine. Le plus âgé a depuis été mis hors de cause tandis que le second, mineur, est en garde à vue.

Une enquête qui avance vite. Comme l'a appris BFMTV de source policière ce jeudi 28 mars, deux frères nés en 2005 et 2007 ont ce matin été interpellés par l'OFAC (l'Office Anti-Cybercriminalité) à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, dans le cadre des piratages des ENT et des menaces terroristes visant les lycées qui en ont découlé.

Si le plus âgé a été mis hors de cause, le plus jeune, mineur, est actuellement en garde à vue. Il n'avait, en fin de matinée, toujours pas été auditionné.

130 établissements concernés

A partir du 20 mars, plusieurs collèges et lycées ont été visés par des menaces à caractère terroristes, partagés aux enfants et parents à travers les Espaces numériques de travail (ENT).

"J'en ai marre de cette vie de merde, de vous professeurs et de ce lycée. J'ai donc décidé grâce à mes frères déterminés pour l'État islamique de tout faire explosé (sic)", disait l'un de ces messages.

Au total, ce sont 130 établissements qui ont été concernés par ces piratages. En Île-de-France, les hackers ont notamment lancé une campagne de hameçonnage basée sur un faux site ressemblant à celui de l’ENT pour récupérer les mots de passe des victimes, sans que l'on puisse juger de l'ampleur de cette campagne.

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