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Police-Justice

Salon de l'agriculture: deux personnes jugées pour les incidents lors de la venue de Macron

L'une des deux personnes interpellées sera jugée pour "menaces de mort à l'encontre d'un élu" et la seconde pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion".

Deux personnes, interpellées samedi lors des incidents au Salon de l'agriculture et placées en garde à vue, seront jugées ultérieurement par le tribunal correctionnel, a indiqué lundi 26 février le parquet de Paris.

Ces deux personnes avaient été interpellées samedi en marge des incidents qui ont éclaté lors de la venue d'Emmanuel Macron.

À l'issue de leur garde à vue, elles ont été présentées au parquet qui leur a remis une convocation devant le tribunal correctionnel.

L'une sera jugée pour "menaces de mort à l'encontre d'un élu" et la seconde pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion".

"En raison de (leur) absence d'antécédents judiciaires, le juge des libertés et de la détention n'a pas considéré nécessaire de prononcer de contrôle judiciaire" pour les deux personnes, a précisé le parquet.

Le procès, dont la date n'a pas été communiquée par le parquet, doit avoir lieu dans les prochains mois.

Six personnes interpellées

Au total, six personnes avaient été interpellées, dont deux placées en garde à vue.

Lors d'un point presse samedi, le préfet de police Laurent Nuñez avait évalué entre "300 et 400" le nombre des manifestants les plus vindicatifs venus le matin perturber la visite d'Emmanuel Macron sur fond de mouvement de contestation agricole.

Peu après 8H00, avant l'ouverture officielle, des agriculteurs de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), des Jeunes agriculteurs (JA) et de la Coordination rurale ont forcé les grilles d'entrée du parc des expositions de la porte de Versailles.

Pendant plusieurs heures, de façon intermittente, des agriculteurs ont poussé violemment les forces de l'ordre qui elles-mêmes les ont repoussés vivement, au milieu d'animaux en panique.

Huit membres de forces de l'ordre ont été blessés dont "deux plus sérieusement", avait indiqué le préfet de police.

C.Bo. avec AFP