BFMTV
Police-Justice

Affaire Palmade: l'un des trois blessés graves du second véhicule est toujours hospitalisé

L'homme de 38 ans, qui était le conducteur du véhicule, souffre de nombreuses fractures mais a pu sortir du coma artificiel dans lequel il a été plongé.

Plus d'un mois après l'accident provoqué par Pierre Palmade, les occupants du second véhicule souffrent encore d'importantes blessures. Le 10 février, le comédien avait percuté sur une route de Seine-et-Marne un véhicule dans lequel se trouvaient un homme de 38 ans, son fils de 6 ans et sa belle-soeur de 27 ans, enceinte, qui a perdu le bébé qu'elle attendait.

Le conducteur souffre de multiples fractures

Le trentenaire, qui est le conducteur, a été le plus touché dans la collision frontale. Depuis le 10 février, il n'a pas quitté l'hôpital Beaujon (AP-HP) de Clichy où il a subi sept opérations. Il a été sorti du coma artificiel dans lequel il avait été plongé en raison de trop grandes douleurs.

Sur BFMTV, son neveu avait mentionné "des fractures partout." "Tout est cassé chez lui", avait-il ajouté.

Malgré des améliorations, l'état de santé de l'homme reste inquiétant. Selon nos informations, il a toujours de nombreuses difficultés à s'exprimer et ne parvient à dire que quelques mots. Il souffre également de problèmes de mémoire. Il est certain que le conducteur ne pourra pas quitter l'hôpital avant plusieurs semaines.

Sur BFMTV le 26 février, Mourad Battikh, avocat de la famille des victimes blessées, avait souligné que l'homme devra "prendre des médicaments toute sa vie" et qu'il faudra beaucoup de temps avant que sa jambe gauche se rétablisse.

Un "long processus de reconstruction" pour l'enfant

En ce qui concerne le petit garçon de 6 ans, qui se trouvait à l'arrière du véhicule au moment de la collision, il a pu quitter l'hôpital Necker (AP-HP) le 28 février après être sorti du coma quelques jours auparavant. Il souffre de la mâchoire, qui a été cassée durant l'accident, et est contraint de porter un corset. Il a également du mal à s'exprimer.

"Le médecin nous dit qu’il revoit l’accident qu’il a vécu. Il a reçu un choc sur la tête, il est toujours sous le choc. Il ne mange pas comme avant, il ne peut pas parler comme avant", expliquait son cousin à BFMTV.

Mourad Battikh avait quant à lui souligné le fait que le jeune enfant garderait toute sa vie des séquelles de l'accident: "Il ne peut pas se nourrir, il a une sonde pour se nourrir, il est dans un état très très compliqué."

Le fœtus est né "viable et vivant"

La femme enceinte âgée de 27 ans a elle aussi quitté l'hôpital fin février. Enceinte de plus de 6 mois, elle avait dû subir une césarienne d'urgence et avait perdu son bébé, une petite fille qui devait naître en mai.

Le premier examen médical a établi que le fœtus est né "viable et vivant" à 22h18, le soir de l’accident. Sa mort a été déclarée à 22h51, et l'examen montre que la mort de cet enfant, qui ne présentait "pas de malformations", est intervenue "dans un contexte d’accident de la voie publique".

Matthias Tesson avec Hugo Septier