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"Je comprends ton amertume": Anthony Delon répond à l'interview "calomnieuse" d'Anouchka

Anthony Delon en 2010

Anthony Delon en 2010 - François Guillot - AFP

La guerre fratricide qui déchire le clan Delon se poursuit. Après la défense d'Anouchka dans "Elle", l'aîné Anthony donne sa version des faits.

Anthony Delon répond à sa sœur. Le fils aîné d'Alain Delon a publié samedi 24 février dans la soirée un long message sur Instagram en réaction à l'entretien accordé mercredi par Anouchka à Elle, dans lequel elle s'étendait sur la brouille très médiatisée de la fratrie. Il dénonce une interview "calomnieuse" et accompagne son message assassin de la photo d'un livre au titre évocateur: Les pires coups de p***.

Point par point, Anthony Delon reprend les propos tenus par sa sœur dans les colonnes du magazine féminin. Notamment ses déclarations sur le fait que, lorsqu'elle se trouve dans la demeure familiale de Douchy ou réside le patriarche de 88 ans, ses frères Anthony (59 ans) et Alain-Fabien (29 ans) "se baladent armés", "bien qu'ils sachent (qu'elle) déteste les armes".

"Tu as passé l’été à tirer au glock avec ton chouchou, ex-GIGN et chef de la sécurité de Douchy, pour enfin ramener le pistolet chez toi à Genève 'en souvenir de papa', lui assène Anthony Delon sur Instagram.

"Pour quelqu’un qui a horreur des armes, tu semblais bien vaillante et 'douée' selon lui", ajoute-t-il. "En ce qui me concerne, il y a longtemps que je ne me promène plus armé et réglé ce problème d’identification ridicule qui m'a coûté assez cher par le passé."

Règlements de comptes

"Mes frères démolissent l'image de mon père, il postent sur les réseaux sociaux des photos de lui diminué", dénonçait également Anouchka Delon dans l'interview. "Depuis qu’il est souffrant, je ne l’ai jamais fait!", se défend Anthony Delon. "Ou alors de dos. En revanche, tu ne t'es pas privée. La dernière en date, le 31 décembre, avec un journal pour faire foi. Ultime d’une longue série…"

Il réagit également au passage de l'entretien dans lequel elle assure qu'il lui aurait dit, un jour qu'elle l'avait invité à dîner dans son studio: "Ici, ce n'est pas chez toi, ce sera repris sur ta part d'héritage. Toi, tu n'as rien":

"Ce bien que tu possèdes dans le 16e et qui est au nom d’une société, j'y ai contribué pour que l’on puisse te l'acheter, en prenant une part à mon nom, que je t’ai rétrocédée il y a trois ans pour la mettre au nom de ton fils Lino", écrit-il.

"Si cet achat m'avait posé problème comme tu sembles l'affirmer, je vous aurais envoyé bouler dès le début", ajoute-t-il.

"Des millions de gens t'ont entendue"

Enfin, il revient sur le passage où Anouchka s'émeut qu'Alain-Fabien l'ait enregistrée à son insu pour diffuser une conversation privée avec leur père, en janvier dernier:

"Des millions de gens t'ont entendue parler a un père vulnérable, fragile, lui faire peur en le culpabilisant pour en tirer un avantage", lui lance Anthony. "Dur à assumer… Je comprends ton amertume."

Le clan d'Alain Delon se déchire depuis début janvier. L'icône du cinéma français a annoncé porter plainte contre son fils Anthony Delon après une interview choc accordée par ce dernier à Paris Match, dans laquelle il accusait Anouchka Delon d'avoir caché à ses frères la dégradation de l'état de santé du Guépard, 88 ans.

Dans les semaines qui ont suivi, les trois enfants Delon se sont attaqués par l'intermédiaire des réseaux sociaux, de la presse et de leurs avocats, chacun se renvoyant la faute. Anthony Delon a notamment accusé sa sœur de vouloir ramener leur père en Suisse (dont l'acteur est citoyen depuis 1991 et où Anouchka réside avec son époux et leur fils de 4 ans) afin de payer des frais de succession moindres.

"Papa finira ses jours a Douchy, contre ton gré", assure Anthony Delon à sa sœur sur Instagram. Aujourd’hui il sera redéfini résident français, c’est une certitude. J’en suis navré pour toi."

"Je ne peux m’empêcher de penser que si au lieu de tenter de le déraciner (...) pour ton intérêt personnel et un avenir que tu rêvais encore plus opulent, tu avais simplement respecté ses dernières volontés", conclut-il. "En serions-nous là aujourd’hui…"

https://twitter.com/b_pierret Benjamin Pierret Journaliste culture et people BFMTV