Réforme des retraites: la manifestation parisienne s'élancera de la place de la République

Une conférence de presse sera donnée à 12h15 à l'angle du boulevard du Temple et de la rue Jean-Pierre Timbaud. Le cortège partira à 14 heures en direction de la place de la Nation.

On avait la date, on a désormais le parcours. Et il sera des plus classiques. À Paris, la manifestation du 19 janvier contre la réforme des retraites s'élancera de la place de la République. Le cortège rejoindra dans un premier temps la place de la Bastille et enfin la place de la Nation.

Rendez-vous est d'abord donné à 12h15 à l'angle du boulevard du Temple et de la rue Jean-Pierre Timbaud pour une conférence de presse. Le départ de la manifestation est fixé à 14 heures.

Cette marche réunira pour la première fois en douze ans les principaux syndicats: CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, Unsa, Solidaires et FSU. Entre autres griefs, ces derniers fustigent unanimement le recul de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et l'accélération de l'allongement de la durée de cotisation.

"Le premier rendez-vous"

Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, l'a affirmé sur BFMTV ce vendredi matin: il espère une mobilisation de masse pour s'opposer aux plans du gouvernement et ambitionne de réunir plus de deux millions de personnes dans les rues de la capitale.

"Si les salariés le décident, ce sera la France à l'arrêt", avait-il déjà déclaré peu après les annonce d'Élisabeth Borne, prévoyant une vague de grèves dans des secteurs allant des transports à l'énergie en passant par la santé.

Et le secrétaire général de la CGT de promettre que le 19 janvier n'est que "le premier rendez-vous" et "qu'il y en aura d'autres".

Si des représentants des partis de gauche sont attendus dans le corps de la manifestation, Philippe Martinez a opposé une fin de non-recevoir à toute présence d'élus ou de cadres du Rassemblement national. L'intéressé appelle néanmoins leurs électeurs à gonfler les rangs de la manifestation: "Il faut les convaincre de ne plus voter pour eux".

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions