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INFO BFMTV. Val-de-Reuil: 17 personnes en garde à vue après des dégradations sur le site Lafarge

Dix-sept personnes ont été interpellées dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte après des dégradations et la séquestration d'un employé sur le site Lafarge dans l'Eure.

Dix-sept personnes ont été interpellées, ce lundi 8 avril, au petit matin dans l'ouest de la France et en région parisienne par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT), a appris BFMTV de sources policière et judiciaire. Certains sont membres du collectif de défense de l'environnement Les Soulèvements de la Terre.

Ces interpellations interviennent dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte après des dégradations et la séquestration d'un employé sur le site Lafarge à Val-de-Reuil, dans l'Eure, le 10 décembre 2023.

Sollicité, le procureur de la République d'Evreux, Rémi Coutin précise à BFMTV : "ce (lundi) en début de matinée, les services d’enquête saisis ont procédé à l’interpellation de 17 personnes, suspectées d’avoir fait partie des auteurs des faits commis le 10 décembre dernier".

"Ces interpellations ont eu lieu pour 16 d’entre elles dans la région Normandie, et plus précisément dans les départements de l’Orne, de la Seine-Maritime, de l’Eure et du Calvados. Une d’entre elles a eu lieu en Seine-Saint-Denis. 11 hommes et 6 femmes, tous majeurs, sont concernés. Tous sont majeurs", ajoute-t-il.

Les interpellés placés en garde à vue

Le procureur indique que "ces interpellations se sont déroulées sans incident" et que "l’ensemble des personnes concernées se trouvent actuellement en garde à vue" des "chefs de séquestration avec libération volontaire avant le septième jour en bande organisée, destructions/dégradations graves en réunion, association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni de 10 ans d’emprisonnement et violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique".

"Les gardes à vue se déroulent sous la direction et le contrôle du parquet d’Evreux, qui communiquera à nouveau à ce sujet lorsqu’il aura décidé des suites à y donner", poursuit-il.

Le jour des faits, une centaine de personnes, masquées et vêtues de combinaisons blanches avaient fait irruption sur le site Lafarge.

Stéphane Sellami avec Juliette Desmonceaux