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Incendie des immeubles Verre et Acier à Rouen: le procès des trois mineurs renvoyé en novembre

Deux immeubles "verre et acier" touchés par un incendie le 30 septembre 2023 à Rouen.

Deux immeubles "verre et acier" touchés par un incendie le 30 septembre 2023 à Rouen. - BFM Normandie

Les trois mineurs, suspectés d'être à l'origine de l'incendie des immeubles Verre et Acier à Rouen, devaient comparaître à compter de ce mardi 7 mai. Le procès a été renvoyé en novembre prochain.

Il avait déjà été renvoyé à ce mois de mai. Prévu en janvier, puis en mai, le procès des trois mineurs suspectés d'être à l'origine de l'incendie des immeubles Verre et Acier à Rouen (Seine-Maritime) en septembre dernier, a été à nouveau repoussé au mois de novembre, a appris BFM Normandie auprès d'une source judiciaire.

Les trois mineurs, suspectés d'être à l'origine du sinistre, devaient comparaître, à huit clos, à compter de ce mardi 7 mai, devant le tribunal pour enfants. 

Le procès renvoyé au 14 novembre

Le procès a finalement été renvoyé au 14 novembre, à la demande de partie civile qui souhaitait que l'expert de l'incendie soit présent à l'audience. 

L'incendie s'était déclaré le 30 septembre dernier dans un immeuble désaffecté, appelé "Verre et Acier", du quartier Saint-Julien. Il s'était propagé au bâtiment voisin, lui aussi abandonné. Les deux immeubles s'étaient finalement effondrés.

Quelques jours après, quatre mineurs avaient été interpellés après le signalement d'un chef d'établissement. Par la suite, lors de l'enquête, une élève avait expliqué détenir des vidéos de l'incendie. Ces dernières ont permis l'identification de ce groupe d'amis.

Alors qu'ils niaient les faits, trois d'entre eux les ont finalement reconnus, mettant hors de cause le quatrième membre de la bande.

Ces trois mineurs avaient indiqué avoir trouvé un bidon d'essence le jour des faits et s'être rendus dans les immeubles désaffectés pour "fabriquer un cocktail molotov et provoquer un incendie". En raison de leur minorité, un placement sous contrôle judiciaire avec un placement en centre éducatif avait été requis par le parquet en octobre dernier.

Solenne Bertrand