Orages: Bourgogne, Île-de-France, Picardie... Plus de 22.000 éclairs et impacts de foudre détectés

Des dizaines de milliers d'impacts de foudre et d'éclairs ont été détectés par l'Observatoire Keraunos le mercredi 1er mai et tôt ce jeudi 2 mai, de la Bourgone à la Picardie en passant par la Seine-et-Marne.

Le ciel s'est déchaîné. D'importants orages ont frappé le nord de la France ce mercredi 1er mai. Ils se sont peu à peu estompés, ne concernant plus que la Picardie dans le cœur de la nuit de jeudi. Jusqu'à 14 départements avaient été placés en vigilance orange pour risque d'orages violents par Météo-France, au plus fort de l'épisode.

De la Bourgogne aux Hauts-de-France en passant par l'Île-de-France: la vague orageuse "organisée et intense" a balayé le pays entre 18 heures mercredi et 2 heures ce jeudi.

Selon les données publiées par l'Observatoire français des tornades et des orages violents Keraunos, 22.996 éclairs et impacts de foudre ont été détectés sur cette période. Avec 4.256 éclairs et impacts de foudre, l'Oise est le département le plus touché. Suivent la Seine-et-Marne (4.100) et l'Yonne (3.418).

"Les céréales sont très impactées"

Vignes tapissées d'un manteau blanc de grêlons, coulées de boue... Les photos et vidéos se sont multipliées en début de soirée sur les réseaux sociaux. Très rapidement, les agriculteurs ont fait état de dégâts dans leurs exploitations.

"Les céréales sont très impactées", a témoigné sur BFMTV Luc Dupaquier, exploitant agricole aux Grandes-de-Vesvres en Côte-d'Or. "Sur les toitures, il y a un petit peu de dégâts."

Du côté de Chablis, dans l'Yonne, Daniel-Étienne Defaix affirme que le "coeur historique" de la ville a été "ravagé". Ce vigneron affirme que les vignes de son domaine sont "massacrées et pas seulement pour un an. 60% de nos vignobles sont touchés".

En région parisienne, la Tour Eiffel a été touchée par un impact de foudre. En raison des nombreux orages, des chutes de grêle et de la pluie, plusieurs vols à destination de Roissy et Orly ont dû être déroutés vers Lille, Nantes, Lyon et Bruxelles.

Ariel Guez