Un échange "vigoureux" entre Trump et Poutine sur l'ingérence russe présumée dans la présidentielle

Après que Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Hambourg ce vendredi, leurs chefs de la diplomatie ont dévoilé une partie des propos tenus durant l'entretien.

Le sujet était au coeur des discussions avant la première rencontre ce vendredi à Hambourg, en marge du sommet du G20, entre les présidents russe et américain. Donald Trump et Vladimir Poutine ont eu un échange "très long et très vigoureux", selon les termes employés face à la presse à l'issue de cet entretien par le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, au sujet des interférences présumées de la Russie dans la campagne présidentielle américaine.

Un accord bilatéral a été trouvé au sujet de la Syrie

Le chef de la diplomatie américaine a estimé que les interférences russes constituaient "un obstacle significatif" dans les relations entre les deux pays. Rex Tillerson a, par ailleurs, évoqué "l'alchimie positive" ayant régné entre les deux hommes. D'après le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, Donald Trump a "accepté" les dénégations de Moscou sur ce thème brûlant qui agite commentateurs, personnages politiques et citoyens américains depuis plusieurs mois. "Le président Trump a dit qu'il avait entendu des déclarations claires de Poutine affirmant que ceci n'est pas vrai et que les autorités russes ne sont pas intervenues, et qu'il accepte ces déclarations", a-t-il déclaré.

Sergueï Lavrov a également indiqué qu'un accord avait été trouvé au sujet d'un cessez-le-feu dans le sud-ouest de la Syrie. "Aujourd'hui, dans la capitale jordanienne, Amman, des experts russes, américains et jordaniens (..) se sont mis d'accord sur un memorandum sur la création d'une zone de désescalade (...). Dans cette zone, il y aura un cessez-le-feu à partir de midi heure de Damas, à partir du 9 juillet", soit dimanche, a-t-il indiqué.

R.V. avec AFP