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Australie

Vol MH370: il est "possible qu'on ne trouve jamais de débris en surface"

Un navire australien participe aux recherches du vol MH370, dans le sud de l'océan Indien, le 13 avril.

Un navire australien participe aux recherches du vol MH370, dans le sud de l'océan Indien, le 13 avril. - -

Cinquante jours après le drame, aucun débris n'a été retrouvé à la surface de la mer et le mystère reste entier sur le lieu où se trouve l'épave. Les recherches vont s'intensifier dans les fonds marins car le Premier ministre australien a envisagé qu'on ne retrouve jamais de débris du vol en surface.

Plus d'un mois et demi se sont écoulés et toujours aucune trace du vol MH370 de la Malaysia Airlines. Si les recherches, coordonnées par l'Australie, ne faiblissent pas, l'optimisme n'est plus de mise. En témoigne l'aveu, ce lundi, du Premier ministre australien Tony Abbott, qui estime "possible que l'on ne trouve jamais le moindre débris de l'avion à la surface de l'océan."

L'appareil, disparu le 8 mars avec ses 239 passagers, s'est vraisemblablement abîmé dans l'océan Indien. Mais malgré le déploiement d'importants moyens, aucune trace de l'avion qui faisait la liaison Kuala Lumpur-Pékin n'a été découverte en surface. Cinquante jours après le drame, "la plupart des composants ont dû couler", estime Tony Abbott.

Nouvelle zone de recherche sous-marine

Les recherches, menés jusqu'ici essentiellement en surface par avions et bateaux, vont donc désormais se concentrer sur les fonds marins. "Nous ferons tout ce qui est humainement possible pour résoudre ce mystère", a malgré tout promis Tony Abbott, alors que les familles des disparus restent accrochées à l'espoir d'un épilogue.

La zone d'impact du MH370 a été définie grâce aux satellites qui ont enregistré ses derniers mouvements, ainsi qu'à la détection d'ultrasons provenant vraisemblablement des boîtes noires avant la mort de leur batterie.

Jusque là, les équipes se sont concentrées sur 400 km2 de fonds marins, passés au crible à l'aide d'un robot de l'armée américaine. La nouvelle zone de recherche s'étendra désormais sur 56.000 km2. Six mois devraient être nécessaire pour en venir à bout. Pour cela, l'Australie étudie le recours à des sociétés privées pour renforcer le dispositif.

Mathilde Tournier