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Armes chimiques en Syrie: revivez la journée du mardi 27 août

La possibilité d'une intervention se fait chaque jour de plus en plus en forte en Syrie.

La possibilité d'une intervention se fait chaque jour de plus en plus en forte en Syrie. - -

Le monde entier semble se demander si la fameuse "ligne rouge" a été franchie. Si l'utilisation d'armes chimiques est définitivement prouvée, l'Occident, États-Unis en tête, pourrait recourir à une intervention militaire.

Tout porte désormais à croire que l'Occident se prépare à intervenir militairement en Syrie. L'utilisation d'armes chimiques près de Damas le 21 août est "indéniable", a assuré lundi le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Au moment où les experts de l'ONU recueillent des échantillons sur le site de l'attaque présumée, les Etats-Unis consultent à tout-va sur une éventuelle intervention militaire contre le régime syrien.

De son côté, François Hollande a déclaré que la France était "prête à punir ceux qui avait gazé des innocents". Le chef de l'Etat, qui va réunir un Conseil de guerre mercredi, prendra une décision sur une éventuelle action militaire dans les prochains jours.

>> Ce live est désormais clos, merci de l'avoir suivi. Retrouvez les principales déclarations de François Hollande ce mardi.

20h30 - Le Canada d'accord avec Washington pour une réponse "ferme et rapide"

Le Premier ministre canadien Stephen Harper et le président américain Barack Obama ont convenu de la nécessité d'une "réaction ferme, rapide et efficace" contre le régime syrien, au cours d'une conversation téléphonique mardi.

Stephen Harper "partage l'opinion selon laquelle la récente attaque perpétrée avec des armes chimiques a été menée par le régime syrien", a indiqué le porte-parole du Premier ministre canadien.

20h15 - L'Elysée rectifie, et fixe le rendez-vous à jeudi

L'Elysée rectifie son annonce ce mardi soir, et fixe à jeudi le rendez-vous du président Hollande avec le chef de la Coalition nationale syrienne. Ahmad al-Assi al-Jarba "sera reçu pour faire le point sur la situation en Syrie alors que la communauté internationale se mobilise pour examiner les ripostes à l'attaque à l'arme chimique perpétrée par le régime de Bachar al-Assad", a-t-on précisé dans l'entourage du président français.

Ahmad al-Assi al-Jarba, élu à la tête de la Coalition le 6 juillet, avait déjà été reçu fin juillet par François Hollande à l'Elysée.

20h00 - Hollande recevra vendredi le chef de la Coalition nationale syrienne

19h50 - Une intervention serait "une menace pour la stabilité de la région" selon Téhéran

Une intervention militaire en Syrie menacerait la sécurité et la stabilité de la région, a prévenu mardi le ministre iranien de la Défense alors qu'une intervention militaire se précise contre le régime syrien après une attaque chimique présumée près de Damas.

19h20 - Armes chimiques: "le régime syrien est responsable" pour Washington

"Le régime syrien est responsable de l'usage d'armes chimiques le 21 août près de Damas, cela ne fait pas de doute pour quiconque y réfléchit logiquement", a déclaré le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney.

Ce dernier a également affirmé que les Etats-Unis vont diffuser d'ici à la fin de la semaine un rapport de leurs services de renseignement. Ce dernier prouverait le recours du régime syrien à des armes chimiques.

19h00 - "Hollande choisit les islamistes", selon Marine Le Pen

Marine Le Pen, opposée à toute intervention militaire en Syrie, a affirmé mardi que François Hollande avait "choisi les islamistes" dans ce pays.

"La charia, la persécution des chrétiens de Syrie, voici ce qui attend ce pays si les États-Unis et la France interviennent", estime la députée européenne, qui avait soutenu l'intervention française au Mali contre les islamistes.

"En frappant la Syrie, les États-Unis et la France risquent de mettre le doigt dans un terrible engrenage, la région étant une véritable poudrière. Tout laisse penser que cette décision entraînera une escalade dans la violence", ajoute la présidente du FN.

Réaction de Marine Le Pen au discours de François Hollande. #Syrie : Hollande choisit les islamistes http://t.co/H4IAVctmQU
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) August 27, 2013

18h30 - Les réfugiés syriens dans l'attente d'une intervention

Tandis que la probabilité d’une intervention militaire étrangère se renforce en Syrie, l’espoir renait parmi les réfugiés. Installés dans des camps depuis parfois plus de deux ans, ils attendent la fin de la guerre civile, et espère qu’une attaque contre le régime de Bachar al-Assad leur permettra de rentrer chez eux.

17h50 - Londres réfute vouloir "renverser le régime syrien"

"Si nous restons là à ne rien faire, des dictateurs et des chefs d'Etat brutaux auront le sentiment qu'ils peuvent s'en sortir impunément en utilisant des armes chimiques à une échelle de plus en plus grande à l'avenir", a déclaré Nick Clegg, le vice-premier ministre britannique, sur la BBC et Sky News. "Ce que nous envisageons est une réponse importante à cela. Nous n'envisageons pas un changement de régime, nous n'envisageons pas d'essayer de renverser le régime Assad".

17h30 - "Un Conseil de sécurité" sur la Syrie mercredi

François Hollande va réunir un Conseil de sécurité dès mercredi sur la situation syrienne. Le chef de l’Etat a invoqué la "responsabilité de protéger les civils" telle que définie par l'ONU, qui peut justifier une intervention militaire sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU.

17h20 - Hollande: "la France est prête à punir"

"La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents", a déclaré François Hollande devant les ambassadeurs. "Tout porte a croire que c’est le régime qui a commis cet acte abject".

17h10 - Dupont-Aignan: "La même erreur qu'en Irak"

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, a réagi ce mardi au micro de BFMTV, à la possibilité d'une intervention militaire en Syrie. "On est en train de reproduire l'erreur tragique irakienne" a estimé l'ancien candidat à la présidentielle qui a exprimé son inquiétude sur qui remplacerait Bachar al-Assad au pouvoir.

17h - "Une intervention dans les prochains jours" selon l’opposition

"Il n'y a pas de timing précis car il s'agit d'une question militaire, mais on parle d'une intervention internationale imminente contre le régime, c'est une question de jours et pas de semaines", selon Ahmad Ramadan, membre du comité politique de la Coalition de l'opposition basé en Turquie.

16h50: François Hollande s'exprime sur la position française

Le chef de l'Etat s'exprime à partir de 17h devant les ambassadeurs français sur une éventuelle intervention militaire en Syrie. Le premier point de son intervention devrait être le dossier syrien.

16h40 - Netanyahu menace Damas d'une "riposte violente"

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis mardi une riposte "violente" si Damas attaquait le territoire israélien.

"L'État d'Israël est préparé à toute éventualité", a-t-il déclaré dans un communiqué à l'issue de consultations sur la situation en Syrie. "Nous ne sommes pas partie prenante dans la guerre civile en Syrie, mais si nous détectons une tentative de nous faire du mal, nous réagirons, et riposterons violemment", a-t-il affirmé.

Israel is ready for any scenario. We are not part of Syrian civil war but if we identify attempt to harm us, we will respond in strength
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu) August 27, 2013

16h35 - Lellouche redoute le "suivisme" de Hollande

Pierre Lellouche, député UMP de Paris, a réagi ce mardi au micro de BFMTV, à la possibilité d'une intervention militaire en Syrie. Le député a déclaré préférer que "se soit la communauté internationale qui intervienne plutôt que les Etats-Unis dont la sagesse et la clairvoyance sur l'ensemble du monde arabe sont pour le moins discutables".

16h30 - Un officiel russe accuse l’Occident de manipuler le monde musulman

Le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine a accusé mardi l'Occident d'agir "comme un singe avec une grenade" dans le monde musulman alors que les Etats-Unis et plusieurs capitales européennes envisagent une intervention en Syrie.

"L'Occident manipule le monde musulman", a-t-il notamment écrit sur son compte Twitter.

16h15 - "La France ne se dérobera pas face à ses responsabilités"

La France ne se "dérobera pas à ses responsabilités" en Syrie, a déclaré une source proche de la présidence française avant un discours de François Hollande sur la crise syrienne.

Soulignant que l'"utilisation massive" d'armes chimiques est "inacceptable", la même source estime qu'il n'y "a aucun doute qu'une attaque chimique a eu lieu" la semaine dernière dans la banlieue de Damas et que "c'est le régime de Bachar al-Assad qui en est l'auteur".

16h10 - Pour la Ligue Arabe, le régime porte "l’entière responsabilité" de l’attaque chimique

A l'issue de leur réunion extraordinaire au Caire, les représentants des pays arabes ont dénoncé un "crime horrible mené avec des armes chimiques internationalement interdites". Ils accusent le régime d'en porter "l'entière responsabilité", appelant à en présenter les auteurs, des "criminels de guerre", devant la justice pénale internationale.

16h - Une attaque américaine dès jeudi?

Selon le correspondant de BFMTV à New York, la presse américaine parle d'une attaque américaine dès jeudi. Les Etats-Unis pourraient envoyer des missiles sur la Syrie pendant trois jours.

Selon NBC les missiles US pourraient être lancés sur la Syrie dès jeudi et pendant trois jours. http://t.co/hODGp75yVc
— Jean-Bernard Cadier (@jbcadier) August 27, 2013

15h40- Le CAC 40 et Wall Street plombés par la crise syrienne

La Bourse de Paris creusait ses pertes et lâchait plus de 2% mardi après-midi, déstabilisée par les craintes d'une escalade en Syrie. Wall Street a également ouvert en net repli: le Dow Jones perdait 0,40% et le Nasdaq 1,13%, alors que les Etats-Unis ont haussé le ton contre le régime de Bachar Al-Assad.

14h40 - Les Etats-Unis "prêts à y aller"

"Nous sommes préparés", a déclaré Chuck Hagel, le secrétaire américain à la Défense, dans une interview à la BBC. "Nous avons positionné des éléments pour être capables de répondre à toute option choisie par le président Obama. Nous sommes prêts à y aller".

14h10 - François Bayrou appelle à la prudence

Sur RMC, le président du MoDem, a lancé "un "appel pressant à la prudence" avant une décision sur la Syrie.

"Qu'en-est-il des faits?", s'est-il interrogé, avant d’estimer qu’il fallait '"attendre des preuves certaines" du caractère chimique de l'attaque, et la certitude qu'elle a bien été commanditée par le régime de Damas. "Il y a beaucoup de manipulations dans ces guerres civiles et donc je voudrais qu'on attende le rapport de l'ONU". 

13h50 - L’ONU confirme le report à mercredi d'une nouvelle inspection

L’ONU préfère reporter sa mission d'enquête à mercredi car elle craint pour la sécurité de ses personnel. Lundi, les inspecteurs de l'ONU avaient été pris pour cible par un sniper.

"Un examen complet de la situation a conduit à reporter la visite d'une journée afin d'améliorer la préparation et la sécurité de l'équipe", a déclaré un porte-parole des Nations unies, Farhan Haq, confirmant une information avancée plus tôt dans la journée par le régime syrien.

13h40 - David Cameron va convoquer le Parlement pour un vote sur la Syrie

"Le président de la Chambre des Communes approuve ma demande de rappeler le Parlement jeudi. Il y aura une motion claire du gouvernement et un vote sur la réponse du Royaume-Uni aux attaques à l'arme chimique" en Syrie, a indiqué le chef du gouvernement britannique.

13h20 - Israël s'inquiète d'une offensive en Syrie

En Israël, l'éventualité d'une riposte occidentale contre le régime syrien inquiète une partie de la population. Celle-ci craint en effet des représailles de Damas sur l’Etat Hébreu, et des centaines de personnes se ruent dans les magasins pour se procurer des masques à gaz.

13h - Damas met au défi le monde d'apporter une "preuve"

"Nous écoutons les tambours de la guerre autour de nous. S'ils veulent mener une agression contre la Syrie, je pense qu'utiliser l'alibi des armes chimiques n'est pas exact du tout. Je les mets à défi de montrer ce qu'ils ont comme preuves", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères, Wallid Mouallem.

"S'en prendre à la Syrie n'est pas une mince affaire. Nous disposons de moyens de défense qui vont surprendre les autres", a-t-il assuré lors d'une conférence de presse, s'adressant aux Etats-Unis et à leurs alliés qui étudient la possibilité d'une frappe contre le régime de Bachar al-Assad.

12h50 - Le régime syrien "se défendra" en cas de frappe

"Nous avons deux options: soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons", a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem lors d'une conférence de presse."La seconde alternative est la meilleure: nous nous défendrons".

12h50 - La Jordanie refuse d'être une "rampe de lancement"

La Jordanie ne sera pas une "rampe de lancement" pour une intervention militaire chez son voisin syrien, affirme un haut responsable gouvernemental. "La position de la Jordanie n'a pas changé. Le territoire jordanien ne sera pas utilisé comme rampe de lancement pour une quelconque opération militaire contre Damas", a-t-il déclaré sous couvert d'anonymat.

Amman a maintes fois appelé à une solution politique en Syrie.

12h45 - Une frappe n'arrêtera pas Damas, selon un ministre syrien

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem affirme qu'une frappe occidentale n'affectera pas la campagne militaire menée par Damas contre les rebelles. "S'ils pensent pouvoir ainsi empêcher la victoire de nos forces armées, ils se trompent", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Damas.

Le ministre a ajouté que "l'effort de guerre mené par les États-Unis et leurs alliés servira les intérêts d'Israël et en deuxième lieu, le Front al-Nosra", groupe armés combattant avec les rebelles syriens et qui a prêté allégeance à al-Qaïda.

12h30 - Les responsables politiques français partagés

Interrogé dans les médias, les responsables politiques français sont partagés sur une possible intervention en Syrie. Alors que Jean-Luc Mélenchon déclarait ce matin sur BFMTV qu'il s'agirait d'une "erreur gigantesque", l'ex-ministre UMP Rachida Dati estime dans un communiqué que "Le massacre du peuple syrien est accablant pour le régime de Bachar al-Assad, mais l'intervention militaire est-elle la solution? Je ne le pense pas".

De son côté, Benoist Apparu, député UMP de la Marne et ex-ministre a jugé sur RFI que "la légitimité internationale c'est d'intervenir même si la légalité c'est l'ONU", ajoutant "la première chose à faire, c'est de faire stopper ces massacres".

Dans un communiqué commun, les députés UMP Jacques Myard, Lionnel Luca, Thierry Mariani et Philippe Meunier et Alain Marsaud appellent à la pudence: "Il existe à ce jour, de nombreuses imprécisions et nul ne peut fonder une intervention militaire dans un tel contexte, l'affaire irakienne nous le rappelle (...) Nous demandons la convocation de la Commission des affaires étrangères afin d'entendre le ministre Laurent Fabius", expliquent-ils.

12h25 - Rome rejette toute action militaire sans mandat de l'ONU

"L'Italie ne prendra part à aucune solution militaire sans mandat du Conseil de Sécurité de l'ONU", a déclaré la ministre italienne des Affaires étrangères Emma Bonino devant le Parlement. "Même l'option d'une intervention limitée risque de devenir illimitée", a estimé la ministre, ajoutant que l'Italie était "déjà engagée et même sur-engagée" militairement dans d'autres régions du monde, notamment en Afghanistan.

"Il n'y a pas de solution militaire au confit syrien. La seule solution est une solution politique négociée", a-t-elle martelé, appelant à "une grande détermination" dans la poursuite des négociations entre les parties au conflit.

12h20 - La mission de l'ONU reportée à demain

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem affirme que la mission des experts de l'ONU qui enquête en Syrie sur un éventuel usage d'armes chimiques, a été reportée à mercredi faute de garanties de la part des rebelles.

"Aujourd'hui, nous avons été surpris par le fait qu'ils n'ont pas pu aller sur place car les rebelles ne se sont pas mis d'accord pour garantir la sécurité de la mission. Donc, la mission a été reportée à demain", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Damas.

11h30 - Le Royaume-Uni prépare des plans pour une possible action militaire

Le Royaume-Uni prépare des plans pour une possible action militaire en réponse à l'usage d'armes chimiques en Syrie, déclare un porte-parole du Premier ministre David Cameron. Il a ajouté que le chef du gouvernement déciderait ce mardi de convoquer ou non le Parlement britannique, actuellement en vacances, pour y débattre d'une éventuelle intervention.

10h20 - L'Iran craint de "lourdes conséquences"

L'Iran, principal allié régional de la Syrie, a prévenu un haut représentant de l'ONU qu'une intervention militaire contre Damas aurait "de lourdes conséquences" pour la Syrie et pour la région, a déclaré mardi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.

Le porte-parole a réaffirmé qu'il existait "des preuves" de la responsabilité des rebelles syriens dans l'attaque et que celles-ci avaient été "présentées par la Russie au Conseil de sécurité" de l'ONU.

10h15 - Moscou appelle à la "prudence"

"Les tentatives visant à contourner le Conseil de sécurité (de l'ONU, ndlr), de créer une fois de plus des prétextes artificiels et infondés pour une intervention militaire dans la région vont créer de nouvelles souffrances en Syrie et auront des conséquences catastrophiques pour les autres pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord", a indiqué le porte-parole du ministère, Alexandre Loukachevitch, dans un communiqué.

"Nous appelons nos collègues américains et tous les membres de la communauté internationale à la prudence, à un strict respect du droit international, avant tout fondé sur les principes fondamentaux de la charte de l'ONU", a-t-il poursuivi.

9h45 - Pour Mélenchon, une intervention armée serait "une erreur gigantesque"

"La guerre serait une erreur totale", une intervention militaire en Syrie "une erreur gigantesque!", juge Jean-Luc Mélenchon au micro de BFMTV/RMC. Le coprésident du Parti de gauche appelle à "prendre tout le temps du sang-froid" et de la réflexion sur le sujet et refuse que soit lancée une opération militaire.

9h20 - Une réunion américano-russe annulée

Les Etats-Unis ont reporté une réunion prévue avec la Russie sur la crise syrienne, a indiqué lundi soir un haut responsable du département d'Etat américain ayant requis l'anonymat. "Compte tenu des consultations en cours pour apporter une réponse appropriée aux attaques chimiques du 21 août en Syrie, nous avons décidé de reporter la rencontre de la sous-secrétaire (Wendy) Sherman et de l'ambassadeur (Robert) Ford avec une délégation russe qui était prévue cette semaine à La Haye", a déclaré ce haut responsable.

Un choix que la Russie "regrette", a indiqué mardi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

9h30- Décryptages: Comment intervenir?

Une intervention en Syrie semble ne plus être qu'une question de temps, les modalités et les risques d'une telle opération méritent éclaircissement. Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris, décrypte comment intervenir?

Autre question qui se pose: s'engage-t-on inexorablement vers une riposte militaire?

9h10 - Des prélèvements envoyés en Jordanie

Alors que les experts de l'ONU ont commencé leur enquête à Damas sur l'éventualité d'une attaque aux armes chimiques perpétrée par le régime mercredi dernier, des échantillons de sang, d'urine et de cheveux ont été envoyés en Jordanie par des médecins, révèle ce mardi Europe1.

8h15 - Philippot (FN) dit non à une "diplomatie de cowboys"

Le vice-président du FN dénonce une "diplomatie de cowboys". "Bien sûr que les images sont choquantes", commente sur i>TELE le bras droit de Marine Le Pen, "mais on ne peut décider une intervention militaire sur une image alors qu'on ne sait rien", avec "des preuves en sable", a argumenté le dirigeant frontiste.


Florian Philippot sur la Syrie : "c'est une... par ITELE

8h - "Les responsables devront répondre de leurs actes", prévient Kerry

Lundi soir, le chef de la diplomatie américaine, s'appuyant en partie sur le matériel récolté lundi par les enquêteurs de l'ONU, a estimé qu'une attaque chimique avait bien été perpétrée par Damas, "à grande échelle et à l'aveugle". "Des armes chimiques ont été utilisées en Syrie", a déclaré John Kerry devant la presse lors d'une intervention à Washington, "c'est indéniable". Il a ajouté que "les responsables devraient répondre de leurs actes".

|||L'ESSENTIEL

• La mission d'enquête des inspecteurs de l'ONU est reportée à mercredi en raison des risques pour la sécurité des personnels.

• François Hollande réunira un Conseil de sécurité mercredi, et le chef de la Coalition syrienne jeudi. Il a déclaré que la France était "prête à punir ceux qui avait gazé des innocents."

• Washington, Londres et Paris poursuivent leurs tractations dans l'éventualité d'une action armée.

A. D. et E. B. avec AFP