Gaza: la France "condamne avec fermeté" la frappe contre un hôpital et réclame un "accès humanitaire"
Au soir d'un raid aérien sur un hôpital de Gaza qui a fait au moins 200 morts, selon le Hamas, la France a condamné "avec fermeté" une frappe "qui a fait un nombre très important de victimes civiles palestiniennes".
"La France condamne avec fermeté la frappe contre l’hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza, qui a fait un nombre très important de victimes civiles palestiniennes", a écrit ce mardi le Quai d'Orsay dans un communiqué.
Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que "le droit international humanitaire s’impose à tous et doit permettre la protection des populations civiles" et que "l'accès humanitaire à la bande de Gaza doit être ouvert sans délai".
Nombreuses réactions internationales
Alors que le Hamas et l'État hébreu s'accusent mutuellement, le tir a suscité de nombreuses réactions condamnant Israël, notamment de la Jordanie, et de la Ligue Arabe, et des manifestants ont pris les rues en Cisjordanie occupée, à Amman et Tunis.
À l'échelle des institutions internationales, le président du Conseil européen Charles Michel a également fait valoir le "droit international". "Il semble que c'est confirmé, et une attaque contre une infrastructure civile n'est pas conforme au droit international", a déclaré Charles Michel qui a aussi exprimé son "émotion".
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lui condamné "fermement l'attaque sur l'hôpital Al Ahli Arab" et le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a qualifié la situation d'"inacceptable".