Raid contre un hôpital à Gaza: Mahmoud Abbas décrète un "deuil national" et dénonce un "massacre"

Alors qu'un raid aérien sur un hôpital de Gaza, attribué à Israël, a fait plusieurs centaines de morts, selon le Hamas, plusieurs responsables internationaux ont condamné les actions contre les civils et appelé au calme dans la région.

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décrété mardi un deuil de trois jours dans les Territoires palestiniens à la suite d'une frappe israélienne ayant touché un hôpital de Gaza et fait 200 morts selon un bilan du ministère de la Santé du Hamas au pouvoir dans le territoire palestinien.

Mahmoud Abbas, dont l'Autorité a été délogée en 2007 de la bande de Gaza par les islamistes du Hamas dont il conteste la légitimité, a condamné un "massacre" et décrété un deuil devant être "observé à travers la Palestine pour les victimes de la frappe aérienne brutale israélienne sur l'hôpital al-Ahli à Gaza", d'après l'agence de presse officielle palestinienne Wafa.

Israël nie toute responsabilité

Le porte-parole de l'armée israélienne a déclaré à i24News que l'État hébreu vérifiait cette information, soulignant qu'il pourrait s'agir en réalité d'un tir de roquette raté du Hamas. "Nous n'avons pas encore tous les détails. Il y a beaucoup de rapports mensongers", a-t-il affirmé.

Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a condamné la frappe israélienne et exigé une protection immédiate pour les civils et les installations de santé.

"L'OMS condamne fermement l'attaque sur l'hôpital Al Ahli Arab", a posté sur le réseau X (anciennement Twitter) Tedros Adhanom Ghebreyesus.

De son côté, Ahmed Aboul Gheit, le chef de la Ligue arabe basée au Caire, a appelé "l'Occident à faire cesser immédiatement la tragédie" à Gaza.

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Cette attaque est le fruit d'un "esprit diabolique", a-t-il encore dénoncé dans un message posté sur X. "Nos mécanismes arabes recensent les crimes de guerre, et leurs auteurs ne pourront pas échapper à la justice", a-t-il prévenu.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui exigé "l'arrêt de cette violence sans précédent à Gaza".

T.P. avec AFP