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Moyen-Orient

Les États-Unis affirment avoir abattu 11 drones des rebelles Houthis au Moyen-Orient

Des drones qui présentaient "une menace imminente aux navires marchands" au large du golfe d'Aden ont été interceptés ce mercredi 10 avril par le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient.

L'armée américaine a annoncé tôt ce jeudi 11 avril avoir abattu la veille 11 drones des rebelles yéménites Houthis qui avaient plus tôt revendiqué une série d'opérations visant des navires au large du golfe d'Aden.

Mercredi 10 avril, les Houthis avaient affirmé avoir attaqué en matinée, à l'aide de drones et de missiles balistiques, trois navires commerciaux et un navire militaire au large du golfe d'Aden, à la pointe sud du Yémen.

Des dizaines d'attaques depuis novembre

Tôt ce jeudi, le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a indiqué dans un communiqué avoir détruit trois drones mercredi matin, l'un près du golfe d'Aden et l'autre en mer Rouge adjacente, puis avoir intercepté en soirée huit autres drones houthis qui présentaient "une menace imminente aux navires marchands et à la coalition".

Depuis novembre, les Houthis ont mené des dizaines d'attaques en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, où transite 12% du commerce mondial. Disant d'abord viser des navires liés à Israël, ils ont ensuite élargi leurs cibles aux navires associés aux États-Unis et au Royaume-Uni, en représailles aux frappes menées en janvier par Washington et Londres contre leurs positions au Yémen.

Les rebelles affirment agir en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, ravagée par une guerre meurtrière entre Israël et le Hamas palestinien depuis six mois.

Ces attaques ont fait grimper les coûts d'assurance pour les navires transitant par la mer Rouge et ont conduit de nombreuses entreprises de transport maritime à lui préférer le passage, bien plus long, qui contourne la pointe sud du continent africain.

Principal allié d'Israël, Washington a mis en place en décembre une coalition multinationale pour "protéger" le trafic maritime sans parvenir à faire cesser les attaques.

A.G avec AFP